Sarkozy s'invite au Tourmalet
"Une telle étape exceptionnelle...Force est de constater que Contador et Schleck sont de force égale....Je regardais au compteur de la voiture. Quand Andy Schleck a accéléré, on était à presque 30. Il y avait du monde. La brume n'empêchait pas de voir. Cela rappelait les grands duels Anquetil-Poulidor. On n'imagine pas en France un mois de juillet sans Tour de France..." a ajouté le Président sur la ligne, au micro de Gérard Holtz.
Un peut plus tôt, alors que Nicolas Jalabert, sur la moto, l'interrogeait par la vitre de sa voiture de Nicolas Sarkozy a redit tout son intérêt pour le cyclisme, sonadmiration pour les cyclistes, saluant un "magnifique Tour de France" 2010. "J'essaie de ne pas louper une seule des arrivées", a-il précisé. Il a également témoigné de sa satisfaction de voir la réussitedes coureurs français sur cette édition, signe du travail réalisé parla direction du Tour de France pour assainir le peloton."Ça fait plaisir parce que ça montre que tout ce qui été engagé pour le cyclisme par la direction du Tour pour lutter contre le dopage, faire qu'il y n'ait qu'une seule course et pas deux courses, ça porte ses fruits et, vraiment, c'est prometteur pour l'avenir". Le Président de la République Il a également manifesté son enthousiasme pour cette épreuve, saluant au passage le travail de France-Télévisions pour retransmettre les images de cet évènement.
Le chef de l'État, amoureux de la "petite reine", avait déjà eu l'honneur d'assister à une étape pyrénéenne en 2005, alors qu'il était ministre de l'Intérieur. Son emploi du temps pourtant surchargé lui a donc permis d'assister à l'étape phare de la Grande Boucle 2010, celle qui devait voir s'affronter sur les pentes abruptes du Tourmalet, Alberto Contador et Andy Schleck. En spectateur privilégié, le chef de l'Etat a observé les coureurs depuis la voiture du patron du Tour de France, Christian Prudhomme dans laquelle il a pris place avant la montée finale du Tourmalet à une trentaine de kilomètres de l'arrivée. Admirateur de Lance Armstrong, Nicolas Sarkozy qui est aussi un ardent défenseur d'un cyclisme propre, a assisté à la dernière participation de son idole." Je trouve que son combat est fantastique. Je trouve que le voir dans une échappée comme on l'a vu l'autre jour c'était assez merveilleux. La dignité avec laquelle il a repris le vélo après sa chute, c'était assez poignant...J'ai toujours été un amoureux du Tour de France, je le suis depuis que je suis enfant, j'allais à Royan au café pour les arrivées. Et on a besoin de personnages comme Lance Amstrong", a dit Nicolas Sarkozy.
Le très populaire Tour de France attire souvent les hommes politiques. Depuis quelques jours d'ailleurs, pas moins de trois ministres ont pointé le bout de leur nez sur la Grande Boucle. Faisant actuellement face à des soupçons de financement politique illégal et de conflit d'intérêts, Éric Woerth, ministre du budget, était pourtant présent dimanche, avec son épouse sur la première étape pyrénéenne. Le lendemain, Rama Yade, secrétaire d'État aux sports, suivait l'étape Pamiers-Bagnères de Luchon. Puis mardi, c'était au tour de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, la Jeunesse et des Sports de suivre les coureurs.
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