Sale journée pour la FDJ.fr
Au moins, ils savent désormais qu’il faut rester vigilant même quand la situation ne semble pas l’exiger. "Tout s’est joué dans une traversée de village à 15 kilomètres de l’arrivée, raconte Arthur Vichot. Nous sommes restés un peu coincés. A la sortie, il y a eu un gros coup de vis et nous n’avons pas pu nous replacer à temps. Quand les équipes des sprinteurs se sont mises en place, il était trop tard".
"On s’attendait à un vent de cul, on était groupé et on ne s’affolait pas. Il n’y avait aucun piège, confirme Matthieu Ladagnous. C’est juste qu’on ne s’attendait pas à un vent de côté. Visiblement, on a été mal informé". Thibaut Pinot, qui s’était brillamment accroché hier sur les pavés de Paris-Roubaix qu’il redoutait, a tempéré sa minute de perdue (il est désormais 21e à 3’24) en estimant que "ce n’est pas la fin du monde".
"Je me suis senti cassé de partout"
Son directeur sportif, Marc Madiot, n’est visiblement pas du même avis. "On n’a pas été bons", résume-t-il. "Ça fait chier", lâche Ladagnous, plus direct encore. Une colère assez compréhensible, car au retard pris par Pinot s’est ajouté la chute d’Arnaud Démare, l’autre leader de l’équipe. "Un coureur tombe devant moi, il a freiné et glissé, je lui rentre dedans, explique le champion de France. Deux chutes consécutives (il était déjà allé au tapis hier, ndlr), ça laisse des traces".
"Quand je suis reparti, je me suis senti cassé de partout et j’ai manqué d’énergie quand le peloton a accéléré", poursuit-il. Il échouera finalement au-delà de la 145e place, dans un groupe retardé à 4’51 du vainqueur. Il tente de tempérer tant bien que mal son début de Tour compliqué : "Le principal, ce n’est pas moi, c’est Thibaut".
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