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Rolland tient la barre

Le patron d’Europcar, c’est bien Pierre Rolland. On s’en doutait avec les problèmes de genou de Thomas Voeckler. C’est confirmé après le final de la 3e étape à Boulogne-sur-Mer.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

 

Le doigt en sang et les traits marqués, Pierre Rolland a souffert pour atteindre l’arrivée boulonnaise. L’Orléanais a chuté dans une descente mais il a tenu le choc dans la roue des favoris. « Je finis avec les meilleurs mais je n’ai pas pu faire le sprint car il y a eu une chute à 300 mètres de l’arrivée. On nous promettait une étape nerveuse et dangereuse. On l’a eue. Tout le monde veut être devant mais il n’y a pas de la place pour tout le monde, raconte la maillot blanc du Tour 2011. Les routes étaient étroites et à un moment ça ne peut plus passer. C’est un peu le jeu de la première semaine. »

Au sujet de sa blessure, Rolland ne semble pas trop inquiet. Rien qui pourrait compromettre ses chances de lutter avec les prétendants au podium. « J’étais à l’avant du peloton toute la journée. J’étais en trentième position quand il y a eu une chute dans une descente. Et j’ai quand même été pris dedans. Heureusement je n’ai rien de cassé, juste un doigt amoché. Je suis passé par l’herbe. Aujourd’hui, il y en a des plus malheureux que moi… » Il y a notamment son coéquipier Thomas Voeckler, lâché assez tôt et en galère toute la journée. « Thomas a eu ses problèmes de genou il y a une semaine. Il savait bien qu’il ne pourrait pas jouer le classement général. Il va essayer de se refaire sur une étape. » Rolland a lui le champ libre pour jouer sa carte dès la Planche des Belles Filles, premier objectif des Verts sur ce Tour.

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