Pierre Rolland pointe le bout de son nez
Rolland: "C'était mieux d'être devant"
Huitième du Tour de France 2012, on attend beaucoup de Pierre Rolland. Mais il est vrai qu’on ne pensait pas le voir à l’attaque dès la deuxième étape. "Mon objectif principal était de prendre le maillot à pois du meilleur grimpeur. J’avais de grandes chances de l’obtenir. Et c’est chose faite ! Vous savez tout est important sur le Tour", explique le Français.
Une attaque portée au bon moment par le coureur d’Europcar. "Pour la victoire d’étape, je savais que je n’avais aucune chance d’aller au bout tout seul. Mais, je n’ai pas dépensé trop d’énergie. Au contraire, cela m’a permis de faire une partie de la descente qui était sinueuse à ma main. Finalement, ce n’était pas plus mal d’être devant".
L’ Orléanais qui ne s’étonnait pas non plus du rythme soutenu du peloton lors de cette étape. "Cela roulait très vite. Quand c’est court, il ne faut pas croire que les étapes les plus longues sont les plus difficiles. Souvent les plus courtes sont nerveuses et rapides. Et à la fin de cette étape tout le monde accusait un peu le coup", a-t-il confié.
David Veilleux également à l'attaque
Une équipe Europcar omniprésente tout au long de la journée. Puisque dès le départ de l’étape le premier Québécois de l’histoire, David Veilleux, à participer au Tour de France, avait pris l’échappée du jour avec Blel Kadri (Ag2r), Lars Boom (Belkin), et Ruben Perez (Euskaltel).
"C’était une étape idéale pour se montrer. J’ai tenté le coup même si je n’y croyais pas trop. Sincèrement je n’ai cru à aucun moment pouvoir gagner l’étape. Mais nous avons montré le maillot et Pierre Rolland a pris le maillot à pois. C’est un bon bilan".
Vidéo: Pierre Rolland en tête au col de Vizzavona
Vidéo: la réaction de Rolland à l'arrivée
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