Nicolas Vogondy n'a pas oublié son 14 juillet 2002
« Allez Vogondy ! » « Oh le champion de France ! ». En 2002, Nicolas Vogondy a connu l’une des ses plus belles journées de sa carrière. Quelques jours après avoir été sacré champion de France pour la première fois, le Blésois a vu sa cote monter en flèche quand il est passé à l’attaque avec le maillot bleu-blanc-rouge sur le dos. « Je ne dis pas que c’était de la folie mais ça reste un de mes meilleurs souvenirs, raconte-t-il. Les gens ont la radio ou la télé et savent qui va arriver. Quand on passe on est plus encouragé. Il y a des pancartes partout. C’est la magie du Tour de France. »
Du bonheur tous les jours
A l’image du maillot jaune, le maillot tricolore est celui que le public guète quand le peloton déboule. Le porter sur le Tour est une fierté. « Le Tour en tant que coureur, c’est déjà une belle satisfaction. Quand on est coureur français, on veut passer pro. Quand on est pro, on veut aller au Tour de France et le finir. Alors avec le maillot tricolore… J’ai eu la chance de le faire deux fois avec le maillot bleu-blanc-rouge en 2002 et en 2008, se souvient Vogondy, pilote pour les invités d’ASO. C’est une reconnaissance du public. Tous les jours c’est du bonheur car du départ à l’arrivée les gens cherchent les maillots distinctifs mais ils cherchent aussi le maillot bleu-blanc-rouge. Ce sont des moments inoubliables. Ça permet d’avoir un petit peu de notoriété, d’être un peu connu. C’est agréable et ça fait partie du vélo. »
Un vide en 2015
En 2015, le bleu-blanc-rouge se fait plus discret. A part au bout des manches des anciens champions, pas de trace du célèbre maillot distinctif. Et pour cause, le nouveau champion de France est amateur chez Auber 93 et ne participe par à la Grande Boucle. Il était au village de Tarbes mardi mais sans son vélo. Un regret pour Vogondy. « On est le 14 juillet mais malheureusement il n’y a pas le champion de France sur le Tour cette année. Félicitation à Steven Tronet mais ça fait un vide », reconnaît-il.
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