Nibali: "Je ne ressemble pas à Armstrong"
A quoi avez-vous pensé dans l'ascension finale ?
Vincenzo Nibali : "Je suis parti d'un peu loin parce que Horner a accéléré. J'ai eu peur de laisser échapper la victoire. Je ne voulais pas laisser passer l'étape, je la devais à mes équipiers pour tout le travail qu'ils ont effectué. Horner ? C'est un vrai, on a une rivalité depuis la Vuelta l'an dernier."
Alexandre Vinokourov (manager d'Astana) a dit que vous êtiez le patron du peloton. Un mot qui était utilisé pour Lance Armstrong à son époque...
VN : "C'est normal de contrôler la course dans un Tour comme celui-ci. Je ne vois pas très bien ce que vient faire cette comparaison. C'est très différent de Lance. J'ai gagné une Vuelta, j'ai fait des podiums sur le Giro avant de le gagner, j'ai fait des places dans les grandes classiques en attaquant souvent même quand je n'étais pas au top. Toute ma saison a été centrée sur le Tour. Je suis en grande condition et j'ai le soutien d'une bonne équipe. Je crois avoir montré beaucoup de clarté dans ma carrière. Ce qui s'est produit dans le passé, laissons-le derrière nous."
Comment expliquez-vous votre avance au classement ?
VN : "Si j'ai sept minutes d'avance, ce n'est pas dû à un exploit sur une journée. J'ai pris du temps à plusieurs reprises. Mes adversaires ont gagné du temps un jour et en ont perdu le lendemain. La course a été très dure mentalement. Il a fallu gérer la pression. Avec l'équipe, on a laissé les échappées se développer. Ce n'est pas la première fois que je prends le maillot de leader dans les premières étapes. L'an dernier, à la Vuelta, j'ai été attaqué de toutes parts et ça m'a valu de perdre la course. J'ai appris à gérer au mieux."
Vidéo : la victoire de Nibali à Hautacam
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