Méderel : "Richie Porte est bien humain"
"Je me suis accroché une partie de la journée. L’étape est partie très vite", raconte Méderel. "En fait, j’ai fait notamment toute la montée du col de Val-Louron-Ezet dans la roue de Porte. Il n’était pas à la fête", ajoute-t-il. "Il a payé les efforts qu’il a réalisé samedi. C’est plutôt humain, tant mieux pour le vélo. Quand j’ai vu son coup de pédale. Je me suis dit finalement ça va il monte comme moi".
"Une étape qui va entrer dans l’histoire", selon le champion de France Arthur Vichot. "Voir un maillot jaune se faire chahuter au bout de 80 km c’est rare". "Il n’y a pas eu un moment de répit », rajoute son coéquipier de la FDJ.fr Pierrick Fédrigo. "Une journée qui va laisser des séquelles. Mais on le sait sur le Tour. Il faut se battre tous les jours".
Gautier : "J’aurai pu arriver pour la gagne"
Une journée qui en revanche aurait pu sourire au coureur d’Europcar Cyril Gautier qui a accroché les meilleurs quasiment jusqu’au bout. "J’aurai pu arriver pour la gagne. Je pète à trois kilomètres de la montée finale. Je suis très déçu. Car sur le plat, je n’aurai pas craqué". Un coureur breton en revanche très content que son leader Pierre Rolland consolide son maillot à pois de meilleur grimpeur. "Il l’a dans la tête. C’est vraiment un objectif".
Un optimiste partagé également du côté d’AG2R qui confirme son bon début de Tour. "Romain Bardet a fait un numéro sur cette 9e étape. Il mérite le prix de la combativité", explique Hubert Dupont. "J’ai fait le boulot pour mon leader Jean-Christophe Péraud. Il termine avec les meilleurs. Tout va bien pour le moment ".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.