Cet article date de plus de dix ans.

Les cinq choses à retenir de la première partie du Tour

VIDÉO | La dixième étape du Tour s'est achevée lundi sur la Planche des Belles Filles. Dix jours de courses palpitantes. Ce qu'il faut retenir de cette première partie...
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
  (Les coureurs ont dû affronter une météo maussade durant plusieurs jours © MAXPPP)

Des abandons en cascade

  (Ambitieux au départ du Yorkshire, Christopher Froome abandonné © RF/BS)

Le Tour de France a été marqué durant ces dix étapes par un nombre important d'abandons. Il y a d'abord eu celui de Mark Cavendish lors de la première étape. L'Anglais a chuté peu avant l'arrivée à Harrogate, une étape qu'il rêvait de remporter. L'Angleterre a également été fatale à Andy Schleck qui a chuté entre Cambridge et Londres et qui a annoncé ensuite qu'il ne prendrait pas le départ. Mais le Tour de France a véritablement tremblé lors de la cinquième étape, celle des pavés de Paris – Roubaix. Le vainqueur du Tour 2013, Christopher Froome, a en effet jeté l'éponge après une deux chutes avant même le premier passage pavé. Et puis lundi, c'est Alberto Contador qui a mis le pied à terre après être tombé dans la descente du petit Ballon. Trois anciens vainqueurs du Tour ont abandonné en dix jours du course. "Du jamais vu ", selon Christian Prudhomme, le directeur de l'épreuve. En tout 18 coureurs sur les 198 au départ de Leeds n'ont pas atteint la journée de repos.

Un grand favori pour le victoire finale se dessine

  (Vincenzo Nibali enfile son maillot jaune, qu'il espère emmener à Paris © MAXPPP)

Et au terme de cette dixième étape, un homme fait désormais figure de grand favori de cette 101e édition du Tour de France. L'Italien Vincenzo Nibali a frappé un grand coup à l'arrivée sur la Planche des Belles Filles en lançant une accélération imparable au début de la dernière difficulté de la journée. Il porte le maillot jaune depuis la deuxième étape et a juste dû l'abandonner une journée, dimanche 13 juillet, au profit du Français Tony Gallopin. Il a relégué ses principaux concurrents à plus de deux minutes. Richie Porte est à 2'23 et Alejandro Valverde à 2'47. Ce sera dur de reprendre ce temps.

Des Français au rendez-vous

  (Romain Bardet, symbole de la réussite française en ce début de Tour © MAXPPP)

Les Français ont brillé lors de ce début de Tour. Présents dans les différentes échappées, le camp tricolore a vibré samedi lors de la huitième étape entre Nancy et Gérardmer avec la victoire du Français Blel Kadri. La fête a été complète le lendemain avec le maillot jaune de Tony Gallopin, un maillot rapidement perdu. Pour le moment les Français sont bien présents avec quatre Français dans le Top 10. Romain Bardet est 4e, Tony Gallopin 5e, Thibaut Pinot 6e et Jean-Christophe Peraud 8e. Romain Bardet porte également le maillot blanc de meilleur jeune.

Les Anglais fous de Tour

  (Le public anglais a été au rendez-vous avec une foule dense sur le bord des routes © RF/BS)

C'est l'une des sensations de ce Tour de France. L'accueil du public anglais a marqué les suiveurs et les coureurs. Tout au long des trois étapes anglaises, la foule était présente au bord des routes. Une foule pas toujours très disciplinée mais particulièrement chaleureuse. Les coureurs ont été applaudis, encouragés...et parfois photographiés. La mode des selfies a d'ailleurs provoqué quelques coups de gueule chez les cyclistes.

Une météo maussade

  (Des coureurs trempés, sales, frigorifiés à l'arrivée de la cinquième étape © RF/BS)

Un temps anglais sur les routes de France. Alors que la météo a été relativement clémente en Angleterre, elle s'est dégradée dès les vélos arrivés en France avec beaucoup de pluie entraînant des chutes. Cela a notamment été très tendu lors de l'étape entre Ypres et Arenberg avec des pavés mouillés rendus particulièrement dangereux. Pluie aussi lors de l'étape entre Mulhouse et la Planche des Belles Filles. Les coureurs ont été trempés mais aussi frigorifiés puisque le thermomètre est régulièrement descendu en dessous des 13 degrés. Jérôme Pineau a ainsi expliqué qu'il préférait "le Tour ancienne version, celui qui se déroulait en juillet, plutôt qu'en mars ".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.