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Les AG2R très satisfaits de leur production d’ensemble

En plaçant quatre coureurs dans les 35 premiers de cette 8e étape, l’équipe AG2R-La Mondiale a réussi un beau tir groupé même si aucun ne figure dans le top 10. Un résultat qui a plu au directeur sportif de l’équipe française Vincent Lavenu. Mais entre la 13e place de Jean-Christophe Péraud (à 2’28 de Froome), la fringale de John Gadret et les promesses de Romain Bardet, il y a des différences notoires.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Jean-Christophe Péraud (AG2R-La Mondiale) (JOEL SAGET / AFP)

Romain Bardet (14e à 2’34)

"J’ai donné un coup de main à JC (Péraud) pour gagner quelques secondes précieuses dans la montée finale. Je ne suis pas mécontent parce que je me voyais mal embarqué dans Pailhères. Au bout de deux kilomètres, j’ai eu un coup de chaud et je commençais à voir les étoiles. Heureusement, je voyais d’autres coureurs pas mieux à côté de moi. Je me suis dit : « allez, tu te fais violence. Tu continues à tout donner pour aider JC ». Au bout de trois bornes, je me suis refais la cerise et c’est allé mieux pour le reste de la montée. Le problème, c’est qu’on est moins forts physiquement et qu’on est déjà 25e au début de la montée. Toutes les relances, on a l’impression de faire des micro sprints. C’est vraiment difficile".

John Gadret (24e à 4’08)

"J’ai souffert de la chaleur. Je suis plutôt bien mais j’ai fait une fringale sur la dernière ascension. Je n’ai pas d’excuses, c’est de ma faute. Je n’avais pas faim en début d’étape à cause de la chaleur. J’avais limite envie de vomir. C’est comme ça, ça fait partie du jeu. Sans cela, j’aurais pu un peu plus aider Jean-Christophe. La journée de demain va être encore plus difficile avec tous les cols"

Hubert Dupont (33e à 6’30)

"On avait trois coureurs bien placés dans le groupe de tête. Il y avait un bon tempo à Pailhères et la chaleur est toujours un élément à gérer. J’ai essayé d’aider Jean-Christophe du mieux que je pouvais au début. J’ai sauté à 5 km du sommet. Après, la journée était fini pour moi. J’ai rallié l’arrivée un peu plus tranquille que les autres. Mais 15 km à 8%, ce n’est pas si fréquent sur le Tour. C’était très difficile".

Vidéo: Lavenu fier de Bardet

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