Le sursaut attendu du 14 juillet
On retiendra la chevauchée fantastique de Laurent Jalabert qui l’a emporté à Mende en 1995 après un final mémorable, la victoire dans la souffrance d’un surprenant Laurent Brochard deux ans plus tard à Loudenvielle ou encore celle, éclatante, en 2004 à Saint-Flour de Richard Virenque survolté et revanchard. Plus loin dans le temps, celle d’un jeune néo-professionnel de 22 ans, Bernard Thévenet, victorieux dans les Pyrénées est aussi inscrite dans l’histoire.
Qui pour succéder à Moncoutié ?
Y aura-t-il cette année une nouvelle révolution française dans le peloton ? Cela fait maintenant neuf ans, depuis le succès de David Moncoutié à Digne en 2005, que la France du vélo attend qu’un des leurs lève les bras un 14 juillet. Dans le peloton, on reste circonspect. "Évidemment, dit-on du côté de chez Cofidis, les coureurs français ont davantage envie de se montrer ce jour-là, et encore plus d’aller au bout, mais il ne suffit pas d’avoir envie, il faut aussi que la course s’y prête". Et il faut reconnaître que l’étape qui attend les coureurs avec dans le final la montée de la Planche des Belles Filles s’annonce particulièrement ardue, et les puncheurs tricolores n’auront que peu de chances d’y briller. Même son de cloche, à la Fdj.fr: "si ça avait été une étape en ligne, même accidentée, même avec des bosses, ça aurait pu être le jour d’un Français, car on sait qu’il y a beaucoup de bons coureurs capables de passer ce genre de difficultés. Mais là ça paraît hors de portée". On se montre un peu plus discret et mesuré à ce sujet chez AG2R et chez Europcar où, peut-être, pense-t-on sans le dire que, respectivement Romain Bardet et Pierre Rolland a tout à fait le profil pour ajouter un nom à la liste des vainqueurs français du 14 juillet.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.