La première chance pour les sprinters
De la Vendée à l'Ille-et-Vilaine en passant par la Loire-Atlantique, la course prend la direction de la Bretagne où elle restera jusqu'à jeudi. Pour seule côte, classée en 4e catégorie, les coureurs ont à franchir le pont de Saint-Nazaire, par-dessus l'estuaire de la Loire, à 55 kilomètres de l'arrivée. A plusieurs reprises (en 1993, 1997 et 2000), le Tour a emprunté l'ouvrage qui relie depuis 1975 Saint-Brévin-les-Pins à Saint-Nazaire.
Par la suite, l'itinéraire passe par Pontchâteau, haut-lieu du cyclo-cross français et site de deux Championnats du monde de la discipline (1989 et 2004). La longue avenue menant à l'arrivée, longue de 600 mètres, comporte une courbe aux 250 mètres dans la ville de Redon (18.500 habitants). La cité de la châtaigne reçoit la Grande Boucle pour la première fois de son histoire. Elle accueille chaque année la doyenne des "classiques" amateurs en Bretagne, Redon-Redon, gagnée en 2004 par l'Australien Simon Gerrans.
Ce devrait être donc une première bataille pour les sprinteurs avec pour principaux protagonistes le Britannique Mark Cavendish, quinze victoires en trois ans (4 en 2008, 6 en 2009, 5 en 2010), et l'Américain Tyler Farrar. Cette confrontation de "purs sprinteurs" pourrait être arbitrée par l'Italien Alessandro Petacchi, victorieux deux fois l'an dernier (quatre fois en 2003), et l'Allemand Andre Greipel. Mais le champion du Monde Thor Hushovd, vainqueur deux fois du classement par points en 2005 et 2009 et de huit étapes depuis 2002, a annoncé qu'il ne jouerait pas le maillot vert cette année, pour privilégier une victoire d'étape pour lui ou Farrar. Il faudra se méfier du Norvégien.
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