Cet article date de plus de treize ans.

La belle semaine !

Petit bilan après six jours de course intense et riches d'enseignements.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Le Tour de France de retour dans la Manche en 2016 ? (JOEL SAGET / AFP)

Un Tour bien lancéComme on l’entend souvent dans la bouche des coureurs, « Paris est encore loin ». Le suspense, qu’on espère au moins jusqu’au dernier contre-la-montre de Grenoble, veille de l’arrivée, n’est pas encore haletant mais le scénario est idéal pour tenir les fans en haleine. Alberto Contador partira dans la montagne avec un léger handicap de 1’41’’ sur Evans et une poignée de secondes de moins sur les frères Schleck. Jamais battu sous la pression, l'Espagnol a déjà prévenu ses rivaux que sa fin n'était pas encore arrivée. Depuis le départ de Vendée, pas une journée n’aura été ennuyeuse. Merci Christian Prudhomme. Merci les coureurs. Et merci la météo qui a durci la course ces trois derniers jours. Des sprints animés, des belles victoires et un grand vainqueur : Thor Hushovd. Si on a vu Philippe Gilbert tous les jours sur toutes les marches du podium, c’est le Norvégien qui réussi la plus belle entame avec un succès par équipes et un énorme coup de pédale pour sauver son maillot jour après jour. Chapeau !

Des Français discretsOn a beau voir des coureurs français dans les échappées quotidiennes, pas de quoi s’extasier sur nos compatriotes. On montre le maillot mais ces tentatives sont vouées à l’échec. Seuls Romain Feillu, toujours placé sur les arrivées au sprint, Thomas Voeckler, infatigable attaquant, et Anthony Roux, super-combatif, ont tiré leur épingle du jeu. Les autres ont souffert. John Gadret confirme sa difficile remise en forme d’après-Giro. Même Sylvain Chavanel, le champion de France, n’est pas dans son assiette. S’il n’a pas abandonné comme son homologue du contre-la-montre Christophe Kern, le Poitevin souffre de son épaule meurtrie et se bat pour ne pas jeter l’éponge. Pourra-t-il se refaire la cerise avant ce week-end ? On l’espère.

Tout le monde croqueGilbert (Lotto), Farrar (Garmin), Evans (BMC), Cavendish (HTC), Boasson Hagen (Sky). Cinq vainqueurs différents pour cinq équipes différentes au champ d’honneur. Le Tour n’est pas cadenassé par une formation et c’est plutôt bon signe. La valse s’arrête là pour le moment mais avec l’arrivée de la montagne, ça peut encore tourner. Chez AG2R, Cofidis ou Saur-Sojasun, on se tient prêt.

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