L'appel de Ciprelli rejeté en Cassation
Mis en examen en février 2012 pour avoir acheté de l'EPO, Patrice Ciprelli a été mis en cause après la publication d'un article dans L'Equipe, faisant état d'achats d'EPO en avril 2007. Une enquête avait alors été ouverte, mais les faits était prescrits. Mais les enquêteurs ont mis au jour des achats plus récents, remontant notamment à mai et juin 2011. Depuis, les défenseurs du mari de Jeannie Longo contestaient la légalité de nombreux actes d'enquête, mais toutes ces demandes ont été rejetées. Pour Me Pierre Albert, l'avocat de Ciprelli, l'arrête rendu par la cour de Cassation est "la porte ouverte à de véritables délégations de pouvoir d'investigation par les enquêteurs à des officines privées pour accomplir des actes qu'ils ne sont pas en droit de faire". Il s'est déclaré "indigné", auprès de l'AFP.
La chambre criminelle a en effet rejeté le pourvoi de Patrice Ciprelli contre la décision de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Grenoble, qui avait rejeté le 24 octobre 2012 la quasi-totalité des demandes de nullité déposées par ses avocats. Depuis le début, l'ancien entraîneur de Jeannie Longo, qui n'a plus le droit de la coacher, clame qu'il s'agit d'achats effectués pour sa consommation personnelle. Et la légende du cyclisme français a toujours dit n'être au courant de rien.
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