Julien Simon : "Je suis rassuré"
Êtes-vous marqué par cette étape ?
Julien Simon : C’était une étape dure, il fait très chaud. Les organismes sont mis à dure épreuve. Je n’étais pas bien hier, j’étais un peu tracassé, alors j’ai voulu me rassurer. Je savais que c’était une étape un peu dure pour moi avec le Tourmalet, mais c’était important de réussir à prendre l’échappée, de retrouver des sensations en vue des étapes qui vont me convenir en fin de semaine. Je suis content, mais je finis bien fatigué.
Qu’est-ce qui s’est passé dans le Tourmalet ?
J.S. : Majka était le meilleur grimpeur l’année dernière, et je ne peux pas suivre les purs grimpeurs, surtout dans les longs cols comme celui-ci, le Tourmalet étant un hors-catégorie. J’ai essayé de m’accrocher une fois quand Daniel Martin a accéléré, mais après je suis monté à mon train. J’ai rattrapé Thomas Voeckler au sommet, et on a fini tous les deux. Je n’ai pas de regret quand je vois que ce sont des purs grimpeurs qui me dépassent. L’an dernier j’étais inexistant, cette année, je suis plutôt satisfait.
Vous vous êtes bien entendus avec Thomas Voeckler…
J.S. : Quand on a su que ça roulait derrière avec le maillot jaune, on a tout donné pour aller chercher les places d’honneur. On s’est bien battu. Il était plus fort que moi dans les 15 derniers kilomètres, donc je ne lui ai pas disputé la cinquième place, je lui ai dit. Terminer comme ça, c’était histoire de bien finir la journée, cela fait toujours du bien pour le moral d’aller chercher des places d’honneur.
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