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Tour de France 2019 : Simon Yates lève les bras, Julian Alaphilippe toujours en jaune

Simon Yates (Mitchelton-Scott) a remporté la 12e étape du Tour de France entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre (209,5 km) en devançant au sprint ses derniers compagnons d'échappée, Pello Bilbao (Astana), Gregor Mühlberger (Bora-Hansgrohe). Calme plat dans le groupe des favoris pour cette première étape pyrénéenne, Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step) conserve le maillot jaune avant le contre-la-montre de Pau.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Transparent depuis le début du Tour de France, Simon Yates (Mitchelton-Scott) a justifié sa venue sur la Grande Boucle en remportant la 12e étape entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre (209,5 km). Au sprint, il a facilement devancé ses ultimes adversaires Pello Bilbao (Astana) et Gregor Mühlberger (Bora-Hansgrohe). Le Britannique de la Mitchelton-Scott sortait d'un Giro décevant, achevé à la 8e place, après son succès sur la Vuelta 2017. Ce succès lui permet de compléter sa collection, il a désormais levé les bras sur les trois Grands Tours.

Dans le groupe des favoris, rien n’à signaler. Julian Alaphilippe a passé une journée très tranquille puisqu’aucun coureur n’a tenté une offensive que ce soit dans l’ultime ascension ou dans la descente vers Bagnères-de-Bigorre. Une preuve que le tempo n’a pas été énorme dans le peloton dans la Hourquette d’Ancizan, il a été effectué par Luke Rowe (Ineos). Tout ce beau monde s’est donné rendez-vous sur le chrono de vendredi et au Tourmalet samedi.

Un groupe de 40 en tête !

Sur un parcours dénué de toute difficulté dans sa première partie, la bataille pour l’échappée s’annonçait âpre. Elle l’a été. Il a fallu plus de 40 kilomètres pour qu’un groupe se détache à la suite d’un début de course avalé à plus de 50 km/h de moyenne. Et quel groupe ! Parmi la quarantaine d’unités on retrouvait des sprinteurs (Sagan, Kristoff, Colbrelli, Groenewegen, Stuyven, Matthews ou encore Boasson Hagen) mais aussi des coureurs costauds (Frank, Gallopin, Schachmann, Teuns, Clarke, Van Avermaet, Roche, Benoot, Wellens, Calmejane ou encore Simon Yates et Trentin).

Calmejane a essayé

Ce groupe, sans danger pour Alaphilippe, a obtenu le droit de se disputer les accessits de la journée avant la victoire d’étape. Au sprint intermédiaire, c’est Peter Sagan qui est logiquement passé en tête devant Colbrelli et Kristoff. Le groupe s’entendait bien jusqu’à ce passage avant que Colbrelli puis Calmejane ne se portent à l’avant. Le second se lançait alors seul à l’assaut du Col de Peyresourde à plus de 60 kilomètres de l’arrivée. Une entreprise suicidaire qui s’achevait au sommet quand… Tim Wellens, le porteur du maillot à pois, le passait pour les dix points.

Dans la descente, c’est Simon Clarke qui tentait à son tour sa chance. Sans plus de succès puisque dans la Hourquette d’Ancizan, la deuxième et dernière ascension de première catégorie du jour, le surprenant Matteo Trentin le dépassait puis le lâchait. La valse des leaders se poursuivait dans la Hourquette quand Yates, accompagné de Mühlberger prenait le relais jusqu’au sommet. Le moment choisi par Pello Bilbao pour faire la jonction.

Le trio allait se jouer la victoire dans les rues de Bagnères-de-Bigorre et c'est le Britannique qui a déclenché le sprint après avoir mieux négocié l'ultime virage avant l'arrivée. Venu officiellement pour aider son frère jumeau, Adam, Simon Yates est le 12e vainqueur différent depuis le début du Tour de France. Une première depuis 1994.

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