Jeannie Longo relaxée par la Fédération française de cyclisme
La commission de la discipline de la FFC a jugé que Jeannie Longo ne figurait plus, comme elle le disait, sur la liste des sportifs de haut niveau soumis à ces obligations de localisation au moment des trois manquements qui lui étaient reprochés par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). "L'infraction aux dispositions relatives aux obligations de localisation n'étant pas constituée (3 manquements sur un période de 18 mois), la commission nationale de discipline a donc constaté qu'aucune violation des règles antidopage ne saurait être retenue à l'encontre de Mme Jeannie Longo-Ciprelli", précise la FFC dans un communiqué.
A deux mois près
La commission a noté qu'au-delà du 16 avril 2010, l'AFLD n'avait plus avisé la coureuse qu'elle faisait toujours partie de son "groupe cible", c'est-à dire des athlètes de l'élite tenus de préciser leur agenda des trois prochains mois dans le but de faciliter les contrôles inopinés. Cette disposition étant valable seulement un an, Jeannie Longo, la plus grande championne de l'histoire du cyclisme féminin, n'était donc plus tenue de remplir ses formulaires de localisation au-delà du 15 avril 2011. Or le troisième manquement rapporté par l'AFLD datait du mois de juin 2011.
"Nous sommes très très contents. C'est une décision qui fait justice à Jeannie Longo. L'AFLD a un pouvoir hors norme, qui lui a été conféré par décret, celui de fixer elle-même les procédures qui sont applicables aux athlètes et qui astreignent les athlètes à des obligations juridiques qui sont écrasantes; A travers son cas, il est apparu que l'AFLD ne respectait même pas les procédures qu'elle a édictées", a ainsi indiqué Me Ravaz, l'avocat de Jeannie Longo.
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