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Jan Ullrich, la descente aux enfers

Jan Ullrich n’en finit plus de s’enfoncer ! Du peloton aux rubriques des faits divers, la vie de l'ancien cycliste connaît une trajectoire chaotique. Seul vainqueur allemand du Tour de France (en 1997), l'Allemand de 44 ans, a même été interné dans un hôpital psychiatrique, après une dispute sous l’influence d’alcool et de stupéfiants avec une escort girl dans un hôtel de Francfort.
Article rédigé par Alexis Ibohn
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Quand s’arrêtera la descente aux enfers de l’ancien grand champion cycliste Jan Ullrich ? C'est la question que doivent se poser les amateurs de cyclisme. Appréhendé et placé en garde à vue dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 août, après avoir tenté d'agresser et d'étrangler une prostituée de 31 ans, l'homme aux sept podiums en huit participations au Tour de France, n'en est pas à sa première mésaventure.

L'absence de ses enfants comme motif de perdition

En effet, une semaine auparavant, il avait déjà été arrêté par la police espagnole pour s'être introduit de force chez son voisin, l'acteur et réalisateur allemand Til Schweiger. Après sa garde à vue, Ullrich avait déclaré dans les médias allemands que cet épisode avait été le déclencheur pour le conduire en cure et par la suite revoir ses trois enfants dont la mère a la garde depuis la séparation du couple fin 2017. "Je vais suivre une thérapie afin de retrouver le bon chemin et pour revoir mes enfants, avait-il déclaré. Je vais y parvenir. En fin de compte, je reprends ma vie à zéro". Promesse non tenue. 

 

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Le soutien inattendu de Lance Armstrong

Et alors que peu de ses compatriotes semblent s’en émouvoir, ou prêts à l’aider, Ullrich a reçu un soutien inattendu. Celui de Lance Armstrong. Pas insensible à la déchéance de son concurrent d'antan, l'américain a déclaré vouloir "faire tout ce qui est en son pouvoir" afin d’aider le vainqueur de la Vuelta en 1999. "C’est une personne importante dans ma vie. C’était un sacré athlète et il m’a motivé comme aucun autre de mes rivaux. Sincèrement, c’est le seul qui m’ait jamais fait peur", a-t-il confié au site australien CyclingTips. Les adversaires d'hier peuvent donc devenir les compagnons de demain. 
 

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