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Le parcours du Giro 2019, étape par étape

Le Giro 2019 a dévoilé son parcours le 31 octobre dernier. Globalement, son tracé a pris le contre-pied du Tour de France 2019. Les efforts se concentreront surtout sur la deuxième moitié du parcours avec une succession infernale d'ascensions. Au total, sept arrivées en altitude, là les deux courses s'accordent. A noter également, l'importance accordée aux contre-la-montre, au nombre de trois. D'abord, à Bologne avec un prologue en côte. Puis à Saint-Marin à la fin de la première semaine et enfin à Vérone, ville d'arrivée du Tour d'Italie 2019.
Article rédigé par franceinfo
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Le Giro 2019 débute samedi par un faux prologue à Bologne le samedi 11 mai puisqu'il excède les 8 km réglementaires (8.2 km exactement). L'an passé, l'étape liminaire, qui se déroulait en Israël, à Jérusalem, affichait un parcours légèrement vallonné. Cette fois, les organisateurs ont opté pour une arrivée en côte (2 kilomètres à 11%) au sanctuaire San Luca, lieu clé du Tour d'Emilie.

Les sprinteurs attendus d'entrée

Pendant la première semaine, le peloton va descendre au sud jusqu'à Terracina (étape 5), se rendra ensuite à l'Est en passant par Cassino (étape 6), pour remonter par la côte Adriatique jusqu'à Saint-Marin (étape 9). Cette neuvième étape sera le théâtre d'un deuxième effort chronométré, cette fois de 34.7 km avec une deuxième partie de course en côte.

Les favoris pour le général devraient surtout se focaliser sur les contre-la-montre mais pourront déjà viser un succès sur la sixième étape. Aucune étape de plaine pure, mais les sprinteurs les plus résistants devraient se disputer la deuxième, la troisième, la cinquième et la huitième (attention aux bordures) étapes. La quatrième pourrait revenir à un pucheur. Les baroudeurs pourraient tenter quelque chose sur les deux parcours vallonnés de Bologne à Fucecchio (étape 2) et de Cassino à San Giovanni Rotondo (étape 6).

Premières vraies explications entre les leaders à prévoir dans cette deuxième semaine. Cochez la 13e étape entre Pinerolo et Ceresole Reale. 4500 mètres de dénivelé (3 ascensions sur 188 km) et une arrivée au sommet au Lac Serrú (pente à 14% sur la fin). Le lendemain, le peloton aura le Mont-Blanc en ligne de mire. La 14e étape sera intense : 5 ascensions en 131 km, 4500 mètres de dénivelé et une arrivée en côte.

Ces deux étapes montagneuses surviendront après deux étapes de plaine à Modène et Novi Ligure (étapes 10 et 11) et le deuxième chrono, tout sauf plat (étape 9). Que les sprinteurs en profitent, ils ne devraient plus avoir d'ambitions pour la suite de la course, à part pour les plus motivés (la 18e étape est abordable). La 12e étape entre Cuneo et Pinerolo sera a priori cochée par beaucoup de baroudeurs. C'est à ce moment qu'opérera la bascule. Le Tour d'Italie deviendra ensuite uniquement montagneux jusqu'à la dernière étape.

Le 26 mai, dernier jour de course de cette deuxième semaine, ce sera au tour de l'étape la plus longue du Giro 2019 (237 km) et elle sera en partie montagneuse. Entre Ivrea et Côme, quatre côtes seront à gravir, dont le Sormano et le Civiglio, des noms bien connus du Tour de Lombardie.

Après une journée de repos, la troisième semaine va commencer tambour battant avec une 16e étape exténuante. Celle-ci reliera Lovere et Ponte di Legno sur un tracé de 226 km et surtout 5700 mètres de dénivelé (total le plus élevé sur une étape pour 2019). Le lendemain, arrivée au sommet à Anterselva après 180 km de course. Le peloton aura besoin de répit et la 18e étape a été dessinée dans ce but. Globalement en descente, elle pourrait être visée par les derniers sprinteurs encore en course et par les puncheurs les plus rapides.

Puis se présentera le dernier bloc montagneux avec une 19e étape entre Trévise et San Martino di Castrozza. Le lendemain, autre arrivée au sommet pour l'étape reine. Au total, quatre ascensions et 5200 mètres de dénivelé sur un parcours de 193 km. Attention à l'overdose de montagne. Les défaillances de leaders comme Pinot et Yates avaient marqué la course. En concentrant les efforts sur la deuxième partie du parcours, les organisateurs du Giro n'ont rien fait pour éviter ce genre de situation. Les derniers écarts se feront sur la dernière étape : un chrono de 15.6 km à Vérone

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