Kruijswijk n'a "rien à cacher"
Chassez le naturel, il revient au galop. Alors que le cyclisme se bat depuis plusieurs années désormais contre le dopage, et est excellent élève en matière de lutte antidopage. Mais dès qu'un nouveau coureur se met à truster les premières places, ou montre une certaines facilité à suivre les cadors, les vieux démons renaissent. Dopé, pas dopé ? Les contrôles ont beau s'avérer négatifs, la transparence au sein des équipes quasiment totale, les suspicions restent.
Steven Kruijswijk, surprenant leader du Giro depuis samedi, n'échappe pas à ces soupçons. Le coureur de Lotto Jumbo NL détient en effet presque trois minutes d'avance sur le Colombien Esteban Chaves, à quatre jours de la fin. Le Néerlandais a tenu à assurer ce mercredi, en conférence de presse, qu'il mettait toujours en ligne ses données d'entraînement, par souci de transparence. "Cela me plait de partager avec les gens. Le public voit qu'il n'y a rien à cacher derrière les rideaux", a déclaré celui qui est surnommé "le Cintre" dans le peloton.
"Je le fais depuis toujours", a ajouté le maillot rose, qui fait partie des adeptes du site communautaire Strava. "L'équipe (Lotto NL) est transparente", assure-t-il. "Je n'ai rien à dire de particulier sur le sujet: je suis contre le dopage. Mes performances montrent qu'on peut réussir en étant propre. Je me suis amélioré au fil des années".
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