Evans n'a pas parlé dopage avec le médecin d'Armstrong
Evans, qui fut le premier Australien à remporter un grand Tour, dit dans un courriel adressé à la chaîne de télévision australienne SBS avoir rencontré Michele Ferrari pour subir un test afin d'évaluer ses capacités en cyclisme sur route.Ferrari est l'un des hommes clés du programme de dopage dont a bénéficié Lance Armstrong, selon le rapport à charge de l'Agence américaine antidopage (Usada) contre le septuple vainqueur du Tour de France. Il lui est désormais interdit, à vie, de travailler dans le monde du cyclisme.
"Ma seule motivation à ce moment-là (...) était de connaître mes capacités à courir sur route", écrit Cadel Evans. "A ce moment-là, l'opinion de M. Ferrari était prise en considération par les équipes et les managers, et m'était donc utile pour avoir des opportunités avec ces équipes.
"Il n'y a jamais eu de discussion à propos du dopage ni aucun signe de quoi que ce soit d'illégal. Je ne l'ai plus revu ni eu aucun contact avec lui après ce test." L'Union cycliste internationale devait dire lundi après-midi si elle confirme la décision de l'Usada de suspendre Lance Armstrong à vie et de lui retirer l'ensemble des titres depuis août 1998, dont ses sept Tours de France.
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