Essayer le vélo, c'est l'adopter.
Des cyclistes proposent aux usagers des transports pénalisés par les grèves d'essayer le vélo.
"Je suis sûr d'une chose, c'est qu'on va arriver à utiliser les grèves comme un moyen de motiver les gens à essayer le vélo". Stein Van Oosteren est le président de FARàVélo, une association de cyclistes à Fontenay-aux-Roses, en banlieue parisienne. Ce collectif de cyclistes a mis au point avec l'association Mieux se déplacer à bicyclette une carte pour faciliter le covélotaf en région parisienne. L’initiative existe aussi à Lyon.
Le principe ? Des cyclistes expérimentés proposent leur parcours et ceux qui voudraient essayer peuvent les contacter pour faire le trajet avec eux une fois ou deux.
"Pour que le covélotaf marche, il est important de trouver des trajets les plus agréables possible. Et ce ne sont souvent pas les trajets les plus directs parce que les trajets directs, ce sont bien sûr les grands axes et aujourd'hui en France, les grands axes ne sont pas encore tous équipés d'une piste cyclable", explique Stein Van Oosteren. 2 % des Français se rendent au travail à vélo. Un chiffre qui montre à 5 % dans les grandes villes, selon l'Insee. Une marge de progression est donc possible. "Je suis certain que si vous essayer le vélo pour aller à votre travail plutôt que de prendre les transports, vous n'allez pas faire demi-tour. Vous allez découvrir un plaisir qui va vous changer la vie", assure Stein Van Oosteren.
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