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Entre ses excuses sur son passé de dopé et ses attaques contre Landis, Armstrong sans filtre dans la 2e partie de son documentaire

Dans la seconde partie du documentaire qui lui est consacrée sur ESPN, Lance Armstrong revient sur son passé de dopé et présente ses excuses avant d'attaquer violemment certains coureurs du peloton et d'évoquer la question du dopage avec son fils.
Article rédigé par Emmanuel Rupied
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (EZRA SHAW / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Après son ascension et ses années dopage, l'ancien champion déchu a évoqué sa chute ce dimanche dans la seconde partie du documentaire dont il fait l'objet et qui est diffusé sur la chaîne ESPN.

Les excuses d'Armstrong

Provoquant un tollé pour avoir révélé s'être dopé dès l'âge de 21 ans, l'Américain a débuté son acte de contrition au micro de la journaliste Marina Zenovich. "Quand on regarde la manière dont je me suis considéré, en leader d’un sport, d’une cause, d’une communauté… C’est inexcusable. Pour ça je suis profondément désolé". Les traits tirés mais le regard toujours dur, l'ancien cycliste ne semble cependant pas enclin à vouloir s'éterniser sur la question. "J'aimerais pouvoir changer ces choses-là, j'aurais aimé être un homme meilleur mais tout ce que je peux faire, c'est dire que je suis désolé et avancer. En espérant que d'autres en fassent de même".

Landis et Hincapie épinglés

"Les autres", un vaste programme rapidement détaillé par l'Américain. Qu'on se rassure, à 48 ans, Lance Armstrong est toujours aussi à l'aise sur un vélo que pour allumer d'anciens coureurs. A la question de savoir si il dort bien, il répond : "Pour ma part oui. Ça pourrait être pire, je pourrais être Floyd Landis et me réveiller tous les matins en me sentant comme une merde". Son ancien coéquipier à l'US Postal l'avait en effet dénoncé au début des années 2010 et provoqué sa chute.

Mais Landis n'est pas le seul sur sa liste. Regrettant notamment que des anciens coureurs comme Pantani (depuis décédé) ou encore Ullrich aient été stigmatisés comme lui, il allume d'autres cyclistes dopés et "épargnés" selon lui. A commencer par George Hincapie. "Il est glorifié, on lui offre du travail, il est invité aux courses, on achète ses merdes. Et moi, on me détruit. C'est une connerie".

La deuxième partie de ce documentaire était aussi consacrée à son après-carrière et notamment son image de père. Alors que son fils Luke joue au football américain à l'université de Houston, ce dernier s'est ainsi exprimé sur la question du dopage. "Travailler pour un but en particulier a toujours plus de valeur que de prendre un raccourci. J'ai aussi l'impression que si je me dope et que je me fais prendre, tout le monde dira : "il est comme son père".

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