L'UCI, l'union cycliste internationale mène l'enquête sur ce cas survenu ce week-end en pleine compétition en Belgique.
Dans le cyclisme, on connaissait le dopage sanguin, voici le dopage mécanique. À 19 ans Femke Van Den Driessche représentait l'espoir du cyclisme belge. Samedi sur l'épreuve du cyclocross des championnats du monde, il y avait un moteur dans son vélo. Femke Van Den Driessche est à l'origine du premier cas avéré de tricherie mécanique dans le cyclisme.
"Je ne suis pas une tricheuse"
Ce dimanche, elle réfute tout. "Je ne suis pas une tricheuse", affirme la cycliste en pleurs. "Ce n'était pas mon vélo, mais celui d'un ami, identique au mine. Cet ami est allé reconnaitre le parcours samedi avant de déposer son vélo dans le camion. Un mécanicien pensant qu'il s'agissait de mon vélo, a nettoyé et preparé le vélo pour la couse", explique Femke Van Den Driessch.
Le cyclisme est à nouveau éclaboussé. L'UCI, l'union cycliste internationale mène désormais l'enquête. À cause de cette affaire, la jeune Belge risque gros. Une suspension de six mois et près de 200 000 euros d'amende.
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