Cyclisme : les 5 faits marquants de la saison 2017
La saison 2017 de cyclisme touche à sa fin. Alors que la dernière épreuve UCI World Tour, le Tour de Turquie, va se dérouler du 10 au 15 octobre avec seulement 4 équipes de l'élite, l'heure est au bilan. Qui a cartonné ? Qui a déçu ? Voici les 5 choses à retenir de cette année au sein du peloton professionnel.
- L'écrasante domination de Christopher Froome
L'écrasante domination de Christopher Froome
Christopher Froome (Sky) a pris l'habitude de dominer le mois de juillet. Le cru 2017 n'a pas échappé à la règle. Cette fois, il y a même rajouté le mois de septembre, avec une première victoire sur la Vuelta. Deux Grands Tours sur trois possibles, difficile de reprocher quelque chose au "Kenyan Blanc" en 2017. Pourtant très discret jusqu'au Critérium du Dauphiné, le longiligne natif de Nairobi (Kenya) s'est montré impérial sur ses deux principaux objectifs de l'année, le Tour de France et la Vuelta, bien entouré par une équipe d'une densité phénoménale. Deux bémols néanmoins : seulement deux victoires d'étape cette année (sur la Vuelta), aucune sur le Tour de France. Et une 3e place sur le contre-la-montre des Championnats du Monde à Bergen, à 1'21 du vainqueur Tom Dumoulin.
- Tom Dumoulin dans la cour des grands
Tom Dumoulin dans la cour des grands
Tom Dumoulin justement, vient lui de rejoindre Christopher Froome dans une rare catégorie : les vainqueurs de Grand Tour. Victorieux sur le Giro en mai, le Néerlandais ne cesse de gravir des montagnes de plus en plus hautes. Catégorisé rouleur, il a éteint le favori Nairo Quintana ou Thibaut Pinot pour s'adjuger le Tour d'Italie, devenant ainsi le premier vainqueur hollandais du Giro. Champion national contre-la-montre en juin, le puissant Batave a conclu magistralement sa saison à Bergen (Norvège) en septembre, réussissant le doublé aux Championnats du Monde : vainqueur contre-la-montre par équipes avec Sunweb le dimanche, il a écrasé l'épreuve individuelle le mercredi pour glaner son premier maillot irisé contre-la-montre.
- La saison à deux vitesses de Peter Sagan
La saison à deux vitesses de Peter Sagan
Il nous avait habitués à régner sur les courses d'un jour de février à octobre. Alors, quand Peter Sagan passe à côté de sa saison de classiques, cela se remarque. Avec une seule victoire sur les classiques (à Kuurne-Bruxelles-Kuurne fin février), le bilan du Slovaque apparaît bien maigre à la sortie de l'été. Battu au sprint par Michal Kwiatkowski à Milan San-Remo, tombé sur le Tour des Flandres, puis exclu sur le Tour de France pour un coup de coude à Mark Cavendish, Sagan a vécu une première partie d'année galère. De quoi lui donner un sursaut de motivation pour la fin d'année : deux étapes sur le BinckBank Tour (anciennement Eneco Tour), le GP de Québec avant l'apothéose : un troisième maillot arc-en-ciel d'affilée à Bergen, surgissant pour rafler le titre au local Alexander Kristoff.
- Le carton des Français sur le Tour de France
Le carton des Français sur le Tour de France
Après le maigre bilan de 2016 (Romain Bardet 2e au général et seul vainqueur d'étape français), les Français avaient à coeur de se racheter pour l'édition 2017. Et ils n'ont pas fait semblant : 5 victoires d'étapes avec quatre vainqueurs différents, les Tricolores ont été parmi les dynamiteurs de la course de juillet. Arnaud Démare en puissance à Vittel (4e étape), Lilian Calmejane en baroudeur aux Rousses (8e étape), Romain Bardet en costaud à Peyragudes (12e étape) et enfin le show Warren Barguil, vainqueur le 14 juillet face à Quintana et Contador (13e étape), et récidiviste au sommet de l'Izoard (18e étape). Un feu d'artifice bleu-blanc-rouge.
- La dernière saison d'Alberto Contador
La dernière saison d'Alberto Contador
Comment évoquer les souvenirs de 2017 sans avoir un pincement au coeur en pensant à Alberto Contador ? Pour sa dernière saison, le coureur espagnol visait une sortie en beauté. Au final, pas de Grand Tour (9e du Tour de France, 5e du Tour d'Espagne), beaucoup de deuxième places (Andalousie, Paris-Nice, Catalogne, Pays Basque), mais un caractère offensif toujours inégalé, et une victoire de prestige au sommet du mythique Angliru, lors de la 20e et avant-dernière étape de la Vuelta.
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