Coquard, un vert au-delà de ses rêves
Bryan Coquard, qu’est ce que cela vous fait de porter le maillot vert après la première étape ?
Bryan Coquard : "C’est un honneur de porter ce maillot vert, surtout pour un premier Tour de France. Je suis très satisfait mais la route est encore longue jusqu’à Paris. On va voir au jour le jour comment ça se passe. Cela donne des idées pour le garder, mais je sais que je ne suis que 3e au classement pour l’instant (derrière Sagan, maillot blanc, et Kittel, maillot jaune). Peter Sagan va être difficile à battre aux points."
L’abandon de Cavendish vous donne-t-il encore plus d’ambitions pour une victoire d’étape ?
BC : "Cavendish, c’est un adversaire de moins, mais aussi une équipe de moins pour emmener les sprints. Il y a encore un gros plateau de sprinteurs… Je ne peux pas dire que je suis content de le voir abandonner. Ce n’est jamais une bonne nouvelle quand un grand champion comme ça sort du Tour. Ça doit être très difficile à vivre, chez lui en Angleterre. Ça enlève un coureur très rapide du peloton, mais moi je ne pense pas à ça, je cherche juste à m’accrocher le plus longtemps possible."
Dans quel état d’esprit êtes-vous avec ce maillot sur les épaules ?
BC : "Je reste dans le même étape d’esprit qu’en arrivant sur le Tour hier, j’ai toujours dit que j’étais là pour grandir, prendre ce qu’il y avait à prendre. Participer au Tour de France c’était déjà un rêve de gosse qui se réalisait : porter un maillot distinctif, c’est au-delà de mes espérances, au-delà de mes rêves."
Pouvez-vous battre Marcel Kittel ?
BC :"Aucun coureur n’est imbattable. Hier, Kittel était très fort mais je pense qu’il est battable, et je ne suis pas le seul à le penser."
Vous avez été médaillé olympique sur l’omnium à Londres il y a deux ans. Vous y serez demain (lundi)…
BC :"Londres, ce sont mes meilleurs souvenirs de vélo à l’heure actuelle… Sur le lieu des Jeux 2012, j’aurai envie de faire quelque chose de bien. Mais d’abord, il y a cette deuxième étape, difficile, peut-être un peu trop pour moi. Avoir fait les Jeux, vécu cela, ça m’aide beaucoup pour garder les pieds sur terre et réaliser que si le vélo est très dur, ce n’est que du bonheur de participer à une course comme ça."
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