Christian Prudhomme : "Nos Français sont bons, vraiment bons"
Pour comprendre ce que représente la bicyclette dans la ville d’Utrecht, un chiffre : 340 000 habitants, 510 000 vélos. Pour la 102ième édition du Tour de France, c’est le sixième départ des Pays Bas. La dernière fois, 800 000 personnes attendaient le départ : "Je ne sais si on va égaler ce chiffre mais il y aura énormément de monde, on l’a vu encore hier (jeudi) avec la présentation des coureurs. C’est vrai qu’il y a une vraie ferveur, une vraie passion. Le lien entre la bicyclette de tous les jours et le vélo des champions est absolument évident dans ce pays. "
La preuve que le vélo est une religion, Christian Prudhomme relate une anecdote révélatrice de cet art de vivre : "Quand nous nous rendions à Utrecht pour rencontrer des élus, la délégation qui venait nous chercher nous attendait à bicyclette. Et puis nous allions à nos rendez-vous ainsi. Ce qui n’arrive jamais en France. " Avant d'ajouter : "C’est tout à fait naturel là-bas ."
Les Français en lice pour la victoire ?
Ce Tour, c’est celui des anniversaires, avec les 40 ans de la victoire Bernard Thévenet, et la dernière victoire de Bernard Hinault remonte à 30 ans, en 1985. Alors peut-on attendre des Français qu’ils réitèrent l’exploit de l’année dernière avec la seconde et troisième marche du podium ? "Les Français sont bons, vraiment. On peut s’attendre à quelque chose de très bien avec Thibaut Pinot, Jean-Christophe Péraud, Pierre Rolland, ou encore Romain Bardet mais la concurrence est forte avec ceux que l’on surnomme les Quatre Fantastiques. Il y aura le Colombien Nairo Quintana qui fera figure d’épouvantail s’il arrive au pied des Pyrénées avec un retard limité. "
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