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Cyclisme : l'Union cycliste internationale crée un statut "d'athlète réfugié"

Cette démarche, entreprise en marge des championnats du monde en Australie, s'inscrit dans la lignée de celle engagée fin 2015 par le Comité international olympique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des cyclistes afghans durant la Peace Cup dans un contexte de réduction de violence entre le gouvernement afghan et les Talibans à Jalalabad, le 22 février 2020. (WALI SABAWOON / NURPHOTO)

L'Union cycliste internationale (UCI) a créé, mercredi 21 septembre, un statut "d'athlète réfugié" permettant aux coureurs de s'aligner en compétition sans être rattachés à leur fédération d'origine.

L'objectif est de "favoriser la participation des athlètes aux compétitions internationales de haut niveau", précise l'instance mondiale, qui réunissait son comité directeur à Wollongong (Australie) en marge des Championnats du monde de cyclisme sur route.

En rupture avec l'apolitisme habituel

Depuis des décennies, le mouvement sportif a pris l'habitude de se tenir à l'écart des conflits. Mais l'obligation d'être inscrit par sa fédération nationale empêchait concrètement un bon nombre de sportifs réfugiés de concourir, à l'image des athlètes afghans fuyant les Talibans.

L'UCI a donc modifié son règlement pour ouvrir l'accès aux "événements majeurs - Coupes du monde et Championnats du monde notamment" sous le nouveau statut d'"athlète réfugié", sans rattachement national. Pour les coureurs concernés, cette nouvelle voie "s'aligne également sur leur participation potentielle avec l'équipe olympique des réfugiés aux Jeux Olympiques", rappelle l'organisation mondiale.

Lors de l'Assemblée générale des Nations unies d'octobre 2015, en pleine crise syrienne, le président du CIO Thomas Bach avait en effet annoncé la création de cette nouvelle délégation pour les JO 2016 de Rio, reconduite depuis à chaque édition.

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