Avec Pichot, Voeckler et Gautier, Europcar a tenté le coup
Cyril Gautier n’a pas attendu de s’approcher du centre-ville de Nancy pour décider de passer à l’attaque. "J’avais cette étape en tête depuis que j’ai ouvert le bouquin du Tour de France", a-t-il expliqué à l’issue d’une étape mouvementée dans laquelle il s’est montré en prenant ses distances dans la côte de Boufflers, à cinq kilomètres de la ligne.
"J’ai tenté, on ne sait jamais ce qui peut se passer, il suffisait que ça se regarde un peu… Mais quand j’ai attaqué, (Nicolas) Roche a réagi tout de suite, du coup ça a monté assez fort dans la bosse", regrette-t-il. Replacé dans le groupe de tête, Cyril Gautier a même envisagé de faire le sprint avec son équipier Kevin Reza. "Aux 500 mètres, j’ai essayé d’y aller, malheureusement ça roulait trop vite. Je suis resté à ma place".
"On va encore essayer"
Comme à son habitude, Thomas Voeckler avait lui aussi tenté de dynamiter l’étape un peu plus tôt en attaquant dans la côte de Maron. En vain, lui aussi. Mais il ne va pas s’arrêter là pour autant. "On a fait la première partie du Tour plutôt pour les sprinteurs, maintenant on va arriver sur des étapes où les scénarios seront plus incertains", s’enthousiasme-t-il. S’il aime trois prochaines étapes, près de chez lui, en Alsace ? "Toutes les étapes me plaisent sur le Tour, il faut juste avoir les jambes pour s’y illustrer".
En guise de confirmation, Alexandre Pichot avait lui aussi tenté sa chance en se glissant ce vendredi dans le plus longue échappée du jour. La stratégie de course d’Europcar, "c’est l’attaque, explique Gautier. On n’a pas eu la conclusion cette fois-ci mais on va encore essayer". Pour Bryan Coquard, brillant au sprint depuis le départ en Angleterre, le final était un peu trop ardu ce vendredi. "On espérait qu’il passe mais c’est son premier Tour, l’excuse Gautier. Il n’a aucune pression à avoir et progresse de course en course".
Vidéo : l'attaque de Voeckler sur la route de Nancy
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