Armstrong demande un non-lieu
Il a beau avoir reconnu s'être dopé, Armstrong se défend encore. Après avoir chargé un ancien président de l'UCI, il contre-attaque face au gouvernement américain. Ce dernier avait décidé en février 2013 de se joindre à la plainte pour fraude déposée contre Armstrong par son ex-coéquipier Floyd Landis sur la base de la loi américaine contre les fausses déclarations. Il estime que l'US Postal Service a dépensé quelque 40 millions de dollars en dépenses de sponsoring et alloué 17 millions de dollars à Armstrong. S'il est reconnu coupable, Armstrong pourrait devoir débourser jusqu'à 150 millions de dollars. Armstrong avait reconnu en janvier 2013 s'être dopé lors de ses sept victoires dans le Tour de France, après avoir été déchu de ses titres à la suite d'une enquête de l'Agence américaine antidopage (USADA).
Me Peters a estimé lundi que le gouvernement n'avait rien fait pour enquêter, en sachant pertinemment que les autorités françaises enquêtaient sur des allégations de dopage du cycliste américain dès 2000, mais avait au contraire renouvelé le contrat de parrainage de l'US Postal. Dans sa réponse, en septembre, au juge Robert Wilkins, le ministère de la Justice a assuré avoir déposé sa plainte dans les temps après avoir enquêté sur "la plus grande fraude dans l'histoire du sport professionnel". Le juge Wilkins devrait rendre sa décision dans les 30 jours.
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