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Armstrong "chargé" par 4 ex-équipiers

Quatre coureurs du Tour de France, anciens équipiers de Lance Armstrong, ont reconnu s'être dopés et seront suspendus en fin de saison par l'Agence américaine antidopage (USADA), affirme le journal néerlandais De Telegraaf cité par le site internet cyclingnews.com. Les Américains George Hincapie (BMC), Levi Leipheimer (Omega Pharma), Christian Vande Velde et David Zabriskie (tous deux Garmin), seront suspendus six mois à partir de la fin de saison.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
L'Américain Lance Armstrong fait face aux accusations de dopage de son ex-coéquipier Floyd Landis.

Ils auraient témoigné dans le cadre de la procédure lancée par l'USADA à l'encontre d'Armstrong, accusé de s'être dopé durant l'essentiel de sa carrière. L'agence antidopage américaine a reçu le feu vert la semaine dernière d'un comité d'experts indépendants pour mettre officiellement en accusation Armstrong et cinq autres collaborateurs, dont son ancien directeur sportif belge Johan Bruyneel - actuellement chez RadioShack - et son ex-préparateur italien Michele Ferrari.

Réactions chez Garmin et BMC, silence chez Omega Pharma-Quick Step

"Aucune suspension de six mois n'a été signifiée à aucun membre de Slipstream Sports (ndlr: Garmin). Ni aujourd'hui (jeudi) ni à une date ultérieure", a immédiatement réagi sur Twitter le directeur sportif de Garmin, Jonathan Vaughters, lui-même cité dans l'article du journal. Chez BMC, le président Jim Ochowicz lui-même est monté au créneau pour démentir. "Nous n'avons reçu aucune notification d'aucune autorité à ce sujet".

"Je suis déçu que l'on remette cela sur le tapis une nouvelle fois, a simplement déclaré son coureur George Hincapie, incriminé par le journal néerlandais. J'ai toujours essayé de faire les  choses justes pour ce sport. Maintenant, je suis juste là pour faire mon  travail et je vais essayer de me concentrer là-dessus." Quant à l'américain Levi Leipheimer, il s'est contenté d'un "no comment" ce matin au départ de Rouen tout comme son équipe Omega Pharma-Quick Step, restée silencieuse. Christian Prudhomme, patron du Tour de France a lui déclaré qu'il n'y "avait pas d'affaire".

Accusations "sans fondements"

Pour Armstrong, ces accusations sont "sans fondements" et il a demandé l'abandon des poursuites contre lui, en vain. Si les choses se déroulent normalement, le Texan sera entendu d'ici le 22 novembre par une commission d'arbitrage (en général trois membres), selon l'USADA. Le verdict sera susceptible d'appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), à Lausanne (Suisse). Affaire à suivre donc, mais l'étau semble lentement se resserrer sur le septuple vainqueur du Tour de France.

Travis Tygart, patron de l'Agence antidopage américaine (USADA), a répondu sur Velonation à ces nouveaux remous provoqués par "l'affaire Armstrong". "Toute tentative pour deviner les noms des témoins potentiels peut seulement conduire à des informations erronées et à toutes formes de menaces et intimidations. Il est important de rappeler que la vérité ne vient pas toujours de témoins qui font le serment de dire la vérité sur ce qu'ils ont vu ou vécu" a-t-il déclaré pour calmer les esprits. Sans oublier de mettre la pression sur une partie du monde cycliste qui voudrait bien étouffer ces évènements. "Par ailleurs, toute volonté de brouiller la procédure en tentant de forcer des témoins potentiels à se taire est intolérable".

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