Alonso rêve toujours de vélo
"Ma passion pour ce sport, la volonté de collaborer et de mettre notre grain de sable (dans l'univers du cyclisme), demeurent intactes, et ce n'était qu'une ébauche du futur", a souligné le pilote Ferrari, ajoutant que "dès demain nous allons commencer à travailler sur la construction, le cas échéant à partir de zéro, d'une équipe dont nous pourrons être fiers". "Ca n'a pas pu se faire, mais ça se fera ! Cette aventure ne fait que commencer. Plein d'impatience pour 2015!", a conclu Alonso qui ne renonce donc pas à créer sa propre équipe, en dépit de l'échec du rachat d'Euskaltel, annoncé lundi. "Les négociations entre Euskaltel et les représentants de Fernando Alonso (...) qui avaient débuté par un accord de principe signé le 31 août, se sont terminées sans accord final", a ainsi indiqué l'équipe basque dans un communiqué.
Clauses de confidencialité
"C'est une triste nouvelle pour l'équipe Euskaltel (...) Nous aimerions expliquer le déroulement des négociations, car nous avons fait notre part du travail en toute honnêteté, mais ce n'est pas possible (d'expliquer), car nous devons respecter les clauses de confidentialité", a ajouté Euskaltel. "Comme nous ne sommes pas parvenus à un accord, nous sommes malheureusement obligés de reprendre le processus en vue d'une liquidation de l'équipe", conclut le texte. Euskaltel-Euskadi avait annoncé en août qu'elle disparaîtrait en 2014, faute de fonds.
Le groupe de télécommunications privé Euskaltel, principal sponsor de l'équipe, cherchait un partenaire après le désengagement de la communauté autonome du pays basque. Alonso, l'un des pilotes les mieux payés du paddock avec des revenus estimés à 20 millions d'euros par an, avait annoncé le 2 septembre qu'il rachetait l'équipe, tout en précisant qu'il cherchait un deuxième sponsor.
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