Alexis Vuillermoz : "Gamin, je campais à l’Alpe d’Huez"
Alexis Vuillermoz a été impressionné par les trombes d’eau tombées mercredi après-midi, c’est le moins qu’on puisse dire : « Je n’ai pas eu l’orage mais la grêle, des grêlons énormes, deux centimètres d’eau sur la route », a soupiré le jeune coureur français (25 ans). « J’avais de la pluie à partir de deux kilomètres avant le sommet. Un vrai déluge. Mes directeurs sportifs m’ont même dit de m’arrêter.
J’avais peur de tomber donc j’ai fait la descente sur des œufs. Après, à quatre kilomètres de l’arrivée, la route était vraiment sèche. C’était vraiment un rideau. Ca s’est arrêté sec », a-t-il expliqué, heureux d’avoir échappé à la chute. « Je ne joue pas le général mais je voulais faire un bon chrono pour me faire plaisir. Mais je ne voulais pas tomber et prendre des risques inconsidérés ».
"On monte à son rythme"
L’étape d’aujourd’hui à l’Alpe d’Huez devrait en revanche ravir l’ancien vététiste passé professionnel en début d’année. Il connaît les lieux comme peu de coureurs « Je n’ai pas fait de reconnaissance particulière. De toute façon, on monte à son rythme », a-t-il souligné. « Et puis il va y avoir la foule. Déjà, c’était incroyable au Mont Ventoux ».
« Je n’ai jamais monté l’Alpe en course et là je vais le faire deux fois de suite. Quand j’étais gamin, je campais à l’Alpe avec mes parents et mon frère. J’y ai passé de bons moments donc là ça va me faire drôle », a conclu Alexis Vuillermoz, l’œil pétillant et le sourire en coin. Prêt à aller au combat.
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