Coupe du monde 2018: ouverture d'un centre de coopération contre le hooliganisme
Espérons qu'il ne serve pas outre mesure pendant ce mois de compétition. A la veille du lancement de la Coupe du monde 2018 de football, les préparatifs touchent à leur fin. Il en est des plus nécessaires que d'autres, comme ce centre de coopération international (CCPI) qui s'est ouvert ce mardi 12 juin. Ce dernier, qui réunit près de Moscou des représentants des polices des 32 pays participant à la Coupe du monde, aura pour objectif d'éviter tout débordement lié au hooliganisme.
Le centre est situé dans une école de police près de l'aéroport de Domodedovo, à 50 km au sud de Moscou. S'y rassembleront des policiers de plus de 30 nationalités spécialisés dans la lutte contre le hooliganisme. Il sera opérationnel tous les jours pour échanger des informations entre les délégations et les autorités russes, en fonction des matchs et d'éventuels incidents, selon le commissaire Antoine Mordacq, en charge de la division nationale française de lutte contre le hooliganisme (DNLH).
"Toutes les mesures de sécurité ont été parfaitement préparées"
Pas une mince affaire. Le ministre russe de l'Intérieur Vladimir Kolokoltsev semble en avoir pris conscience. Lors de la cérémonue d'ouverture du Centre, il s'est exprimé sur le sujet au cours d'une conférence de presse : "L'objectif principal de notre travail en commun sera de réduire au minimum les infractions à la loi de la part des supporters dans les régions où se dérouleront les matchs". De son côté, le responsable de la sécurité de la Fifa, Helmut Spahn, a tenu à rassurer sur le dispositif de sécurité mis en place : "Toutes les mesures de sécurité ont été parfaitement préparées. Je remercie les autorités russes pour cette excellente organisation".
Mais rien de très neuf. Car un tel dispositif de coopération est mis en place à chaque grand événement de football, comme l'Euro ou Coupe du Monde. Et ceci, depuis une dizaine d'années. Avec autant d'expérience en la matière, on ne devrait donc pas avoir à s'inquiéter d'éventuels débordements.
Avec l'AFP
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