Colas, le boss des bosses
L'or mondial et maintenant le globe. C'est une belle saison.
"Finir sur une victoire, avec le globe de la spécialité et celui du général: c'est une journée parfaite ! Et c'est vrai que c'est une belle revanche sur les Jeux. Mais c'est une saison qui restera pas tout à fait parfaite car je suis passé à côté du titre mondial en parallèle (4e) et terminé deux courses (sur les 11 de Coupe du monde) sans podium."
Le globe est-il plus important que l'or mondial, d'autant que vous détrônez le champion olympique canadien Alexandre Bilodeau ?
"Pour moi, je suis plus touché par ce globe que par le titre mondial. Car le rang de N.1 récompense la régularité, sur des pistes et des neiges différentes durant la saison. Je suis d'autant plus content qu'il confirme ma valeur et que surtout, après quatre années comme N.2 mondial, on ne m'appellera plus le "Poulidor" des bosses. Alex (Bilodeau) a gagné les trois dernières Coupe du monde. J'en avais vraiment marre ! C'est donc bon pour le mental."
L'objectif est-il déjà braqué sur les JO de Sotchi-2014 ?
Bien sûr qu'on pense à Sotchi ! Mais j'aimerais avant conserver le globe de cristal et remporter le plus possible de courses de Coupe du monde. Et me faire plaisir en ski. Mais auparavant, je vais rentrer à Grenoble et célébrer avec ma famille, mes amis, ma copine... Souffler, skier avec mes potes sans horaires. Et m'économiser car ce fut une saison longue, avec aussi mes problèmes de talon, une grippe... A bientôt 28 ans, on récupère moins vite !"
CG
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