Cet article date de plus de dix ans.

Chaos logistique à Sao Paulo

Le deuxième match-test officiel dans l'Arena Corinthians de Sao Paulo, qui doit accueillir le match d'ouverture du Mondial-2014 le 12 juin, a été repoussé du 29 mai au 1er juin, a annoncé mercredi la Fédération internationale de football.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

"Il est vital pour nous que toutes les installations soient testées dans les conditions complètes de match, incluant les tribunes complémentaires et les installations" a indiqué Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA. Il s'agit d'organiser un match avec la certitude d'attirer "plus de 50.000 spectateurs", a précisé la Fifa dans un communiqué émis dans la foulée. L'Arena Corinthians avait connu dimanche un premier test officiel laborieux, avec différents problèmes constatés. "Ces installations complémentaires n'étaient pas encore en place", a pointé la Fifa. Un deuxième test devait initialement se produire le 29 mai, dans le cadre du Championnat du Brésil (Corinthians-Cruzeiro), comme l'avait annoncé lundi soir la CBF.

Un match entre les Corinthians et Botafogo

Selon le journal O Estado de Sao Paulo, il manquait du temps pour que ces tribunes complémentaires soient installées d'ici le 29 mai. "La décision a été prise d'organiser le match un dimanche plutôt qu'en semaine pour réduire l'impact sur le quotidien opérationnel de la ville, à la suite d'une requête des autorités locales", a expliqué de son côté la Fifa. Ce match du 1er juin sera Corinthians-Botafogo, a précisé la Confédération (CBF) dans un communiqué, en inversant l'ordre du match prévu par le calendrier. Le match retour se tiendra en octobre à Rio.

Ces dysfonctionnements concernant les infrastructures s'inscrivent dans une situation chaotique à Sao Paulo, où la ville connaissait sa deuxième journée de grève des bus, des trains bondés, des mouvements sociaux, dont ceux des policiers civils.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.