Ça ne passe pas loin pour Quentin Halys
Un adversaire à sa portée
Peu chanceux lors du tirage l’année dernière, le Français n’avait rien pu faire face à Rafael Nadal (6-3 ; 6-3 ; 6-4) pour sa première à Roland-Garros. Cette année, il bénéficie d’un tirage plus favorable et remporte son premier match à Roland en battant le Sud-Coréen Chung (6-1 ; 6-4 ; 6-4). Ce jeudi, il était opposé à l’Uruguayen Pablo Cuevas en ouverture de la 5e journée des Internationaux de France. Dans un court numéro 3 plein à craquer, le natif de Bondy (Île-de-France) avait la tâche compliquée de lutter face au 24e joueur mondial. Pourtant, les 127 places qui séparent les deux joueurs ne se sont pas ressenties tout au long de cette partie.
Encouragé par les spectateurs dès son entrée sur le court, le protégé d’Olivier Ramos a offert du suspense à son public en allant jusqu’au tie break lors du 1er et du 3e set. Hormis un passage à vide dans la 2e manche, Halys n’a jamais lâché, mais s’arrête au deuxième tour d’un Grand Chelem, comme à Melbourne, en janvier dernier, face à Novak Djokovic.
Des regrets dans le 3e set
Soutenu tout du long par ses supporters, celui que l’on compare à Andy Murray avait des raisons d’y croire face à un spécialiste de la terre battue (deux titres en 2016 pour Pablo Cuevas sur cette surface). Après un deuxième set raté, le Français reprend espoir en breakant d’entrée son adversaire. Dans le troisième et dernier set il va même mener 3-0, puis 4-1, réussissant ainsi à crisper l’Uruguayen, qui laisse éclater sa colère à 2-0. Le joueur de 19 ans aura même deux balles de sets pour revenir à deux sets à un. Des occasions qu’il n’arrivera pas à concrétiser en raison d’un manque de régularité (9 doubles fautes et 54 fautes directes). Interrogé hier en conférence de presse sur son statut de futur leader du tennis tricolore Quentin Halys affirmait « ne pas y prêter attention » et « qu’il y a encore beaucoup d’étapes à franchir avant ». Cette année, malgré la défaite il en a sûrement franchi une, à Roland-Garros.
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