: Vidéo Violences après la mort de Nahel : "Je suis dégoûtée, je ne comprends pas", réagit une jeune boxeuse après l'incendie de sa salle d'entraînement à Amiens
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Depuis la mort de Nahel, les émeutes se poursuivent en France chaque nuit alors que le ministère de l'intérieur a affirmé, dimanche 2 juillet, que la vague de violences avait marqué le pas. A Amiens, dans le quartier d'Etouvie, la salle de boxe, un lieu d'insertion très fréquenté par les jeunes, a été complètement détruite, brûlée par les émeutiers dans la nuit de mercredi à jeudi. Le 11 juin dernier, Tout le Sport avait été à la rencontre de Maëlle Traoré, 15 ans, double championne de France minime de boxe française. Guillaume Papin a recontacté la jeune fille, deux jours après seulement l'incendie de sa salle d'entraînement.
"Aujourd'hui, de la voir détruite, ça fait mal, a-t-elle confié très émue. Forcément, j'ai versé quelques larmes. Je suis dégoûtée, je ne comprends pas pourquoi ils ont fait ça. Tout était adapté pour nous et ils nous détruisent tout." Son coach, Mohamed Oudji, fondateur du club de l'Amiens SC boxe française il y a 40 ans, a également fait part de sa tristesse et de son incompréhension : "Cette salle, elle incarnait le 'vivre ensemble', toute la partie éducative de nos jeunes, qu'ils soient issus du quartier ou d'ailleurs. Donc voilà, je suis peiné. Je suis meurtri."
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