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Boxe : "Cela nous rappelle les JO", confie Estelle Mossely avant de partager l'affiche avec Tony Yoka

Plus de quatre mois après la naissance de son 2e enfant, la championne olympique 2016 Estelle Mossely effectue son retour sur les rings contre une autre Française, Aurélie Froment, vendredi à Paris. La boxeuse de 28 ans partage l'affiche avec Tony Yoka, une première chez les pros pour le couple en or de Rio 2016.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Il y a un peu plus de 4 ans, aux Jeux olympiques de Rio, la France se prenait d'affection pour un couple qui dominait la boxe olympique. Tony Yoka et Estelle Mossely se paraient d'or et gagnaient, grâce à leurs joies de vivre, le coeur du public français. Vendredi 25 septembre, ils partageront l'affiche d'une soirée boxe pour la première fois chez les professionnels, comme un air de Rio 2016. 

Comment s'est passée la reprise de l'entraînement après votre accouchement ?
Estelle Mossely :
"C'était beaucoup plus simple que la première grossesse parce que je me suis entraînée jusqu'à sept mois de grossesse. Les premiers jours, j'ai cru que je n'allais jamais réussir à reprendre, mais au bout d'une semaine-dix jours, les automatismes sont vite revenus et la préparation s'est très bien passée, sans accroc et sans blessure, ce qui fait que je suis prête pour les 8 rounds. J'ai eu deux mois de préparation avec en plus un suivi médical parce que c'était tout proche de l'accouchement."

Quel est l'objectif pour ce combat de rentrée ?
EM :
"C'est un combat pour réamorcer les choses. L'idée c'est de défendre à nouveau ma ceinture mondiale ensuite (IBO poids légers qu'elle détient depuis juin 2019, NDLR). Il ne fallait pas prendre trop de risques, mais il ne fallait pas non plus faire un combat déséquilibré. Aurélie Froment est la bonne boxeuse pour ce combat de reprise, dans la catégorie au-dessus puisque, du fait de ma grossesse, je ne pouvais pas me permettre de perdre énormément de kilos en peu de temps."

Est-ce un plus de combattre durant la même réunion que Tony Yoka ?
EM :
"Cela nous rappelle les JO 2016 mais dans un autre univers, celui des professionnels. Être dans la même soirée, cela a facilité les choses pour nous organiser puisque l'on a la même équipe, les mêmes entraîneurs. La préparation, on l'a faite tous les deux, on a vu les efforts de chacun, donc on s'attend à gagner tous les deux."

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