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Blanc: "Transformer l'appréhension en motivation"

Le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a souhaité jeudi que ses joueurs transforment leur "appréhension en motivation" pour venir à bout du Belarus, vendredi à Minsk, un adversaire qui était venu l'emporter au Stade de France en septembre 2010.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Vous attendez-vous au même match qu'à l'aller ?
"On peut s'attendre au même match mais cette équipe a beaucoup beaucoup changé par rapport au match aller avec de jeunes joueurs. On ne sait pas trop ce qui nous attend demain. Je pense qu'ils vont nous attendre et opérer en contre, ce qu'ils avaient très bien réussi à Paris. C'est une équipe qui a la même philosophie, même si elle a changé de joueurs avec des jeunes, qui est de jouer au ballon, de ressortir proprement de derrière, ce qui n'est pas pour nous déplaire".

C'est une équipe qui a beaucoup de blessés...
"Quelques joueurs blessés, quelques joueurs suspendus, on sait tout. Mais depuis quelque temps, le sélectionneur biélorusse a appelé de jeunes joueurs. C'est pourquoi je dis que la philosophie reste la même mais les joueurs ne sont pas les mêmes. On s'attend à un match difficile mais on se prépare pour le gagner. A nous d'y mettre les arguments qu'il faut".

La forme disparate de vos joueurs vous préoccupe ?
"C'était la problématique de ce stage mais paradoxalement, si j'avais des interrogations au niveau physique et de l'envie, on a fait quelques tests qui nous ont prouvé que les joueurs concernés par ce match ont envie. Il y a la fatigue psychique, psychologique et physique de la saison mais on a un groupe qui a très très envie, ce qui est très très bon signe. On attend confirmation. Mais on a aussi notre lot d'interrogations. On a Loïc (Rémy, ndlr) qui a une grosse béquille à la cuisse et qui ne s'est pratiquement pas entraîné de la semaine, qui s'est entraîné à part. On a Abou (Diaby, ndlr) qui a une cheville douloureuse".

Si vous remportez ce match, ce serait un grand pas vers la qualification ?
"Non. On aura fait un pas de plus mais on n'aura pas fait un grand pas tant qu'on n'est pas qualifié et qu'on n'a pas atteint l'objectif".

Quel est l'état de forme de Franck Ribéry et son évolution par rapport au dernier rassemblement ?
"Il a plein de gaz, plein d'envie. Il n'y a qu'à voir l'intensité qu'il met dans les entraînements pour deviner qu'il a envie de jouer ce match".

Avez-vous une appréhension par rapport au résultat du match aller ?
"On a toujours une appréhension quand on rencontre qui que ce soit, que ce soit le Belarus ou un autre adversaire. D'autant plus qu'ils sont venus gagner à Paris. Mais l'appréhension doit se transformer en motivation pour gagner ce match. On respecte tous les adversaires y compris le Belarus."

Un nul serait un mauvais résultat ?
"Il faut attendre de voir le match. Si on est archi-dominé et qu'on s'en tire avec un match nul, on sera peut-être content. Si on domine le match, si on a des occasions et qu'on n'arrive pas à les concrétiser et qu'on fait 0-0, on sera frustré. Nous, on vient pour gagner comme pour tous les matches. Si on avait fait un nul à Paris, on aurait un point de plus et le Belarus deux points de moins. Donc finalement, cela n'aurait pas été un si mauvais score que ça".

Le Belarus est-il l'adversaire le plus dangereux du groupe ?
"On pourrait le penser si on regarde le classement mais il faut tenir compte de ce calendrier qui est fou. Le Belarus n'a pas joué de match contre la Bosnie. Et la Bosnie n'est pas loin derrière".

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