Volley : trois mois avec sursis requis contre la star Earvin Ngapeth
Earvin Ngapeth a toujours nié avoir frappé l'agent de la SNCF. Mais, pour la procureure du tribunal correctionnel de Paris, le leader de l'équipe de France de volley est bien coupable d'outrage et violence contre un contrôleur, et d'entrave à la circulation d'un TGV. "La lecture de la procédure démontre suffisamment sa responsabilité." Elle a donc requis ce lundi trois mois de prison avec sursis contre le volleyeur. Le tribunal doit rendre sa décision le 4 avril.
L'avocat d'Earvin Ngapeth a, lui, plaidé la relaxe. Il y a dit-il dans ce dossier "énormément d'incohérences, de contradictions, même entre les autres agents ". Il pointe pas moins de "quatre versions différentes" des faits.
Coup de poing au visage d'un contrôleur
L'incident remonte au matin du 21 juillet 2015. Le joueur qui revient tout juste du tournoi de la Ligue mondiale au Brésil où il a brillé, s'apprête à monter à bord d'un TGV Paris-Bordeaux. Un de ses amis est en retard. Il cherche alors à bloquer la fermeture des portes du train. Un contrôleur intervient, et c'est là que le colosse de deux mètres l'aurait frappé au visage, ce que le volleyeur a ensuite démenti.
Déjà connu pour d'autres affaires
Ce n'est pas la première fois qu'Earvin Ngapeth a des démêlés avec la justice. Il brille autant sur le terrain que par ses dérapages à répétition. En décembre 2014, le tribunal correctionnel de Montpellier l'avait condamné à trois mois de prison avec sursis pour une bagarre dans une boîte de nuit. En 2010, enfin, il avait été mis à l'écart de l'équipe de France pour mauvaise conduite.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.