Une nouvelle compétition débute pour les Bleues
Avec trois rencontres en trois jours (le Belarus lundi, l'Australie mardi et le Canada mercredi), l'entraîneur de l'équipe de France Pierre Vincent doit gérer son programme. "L'Australie, comme les Etats-Unis (victorieux 81-60 au premier tour), n'est pas une cible. La cible, c'est le Belarus et le Canada", explique-t-il. L'équipe de France a l'avantage de bien connaître ses deux adversaires, rencontrés lors de la préparation. Elle s'était inclinée (55-76) face au Belarus et avait battu le Canada avec un score flatteur (65-44). "A priori, le plus accessible c'est le Canada. On va quand même essayer de battre le Belarus. On peut faire un truc", estime Vincent.
Les Françaises, impériales (83-45) face au Sénégal, dominatrices (69-55) contre la Grèce et "loin d'être ridicules" selon Emmeline Ndongue face aux Etats-Unis, vont toutefois affronter des équipes très complètes. Le secteur intérieur, remodelé après les forfaits d'Isabelle Yacoubou et Sandrine Gruda, sera notamment soumis à une intensité de jeu plus forte. Plus grandes que les Françaises sous le panier avec Yelena Leuchanka, deuxième rebondeuse de la compétition (10,7 rbds de moyenne) et Anastasiya Verameyenka, et très adroites au tir avec Verayemenka, Troina et Trafimava, les Bélarusses ont tenu tête aux Australiennes pendant trois quart-temps lors de la première phase.
Les Canadiennes sont moins athlétiques mais possèdent "beaucoup de dureté", selon Vincent, sur les postes d'arrière et à l'intérieur. En perpétuelle adaptation, les Bleues se trouvent placées face à de nouveaux défis. "C'est une nouvelle compétition qui commence, estime la meneuse Céline Dumerc. Mais on a vu qu'on est capable de faire des choses."
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