Strasbourg arrache la qualification pour la finale de l'EuroCoupe
Sept points de plus à inscrire. Depuis une semaine, les Strasbourgeois savent le défi qui les attend. Ils ont fini avec huit points. A la pause, avec un tout petit point d'avance (36-35), rien n'était fait, surtout que l'équipe de Trente dominait le rebond (22 contre 17). A ce moment-là, déjà, les prémices d'une défaite s'inscrivaient dans une statistique: 14% de réussite à 3 points pour les Italiens. Les Alsaciens affichaient dans le même temps un 33% plein d'espoirs.
Vidéo: Dans le sillage de la SIG à Trente
Mais dans une salle chauffée à blanc, même avec un avantage qui avait cru diablement lors du 3e quart-temps (62-51) et qui avait même atteint (+14) à quatre minutes du terme de la rencontre (47% de réussite à 3pts pour les visiteurs contre 14%), la SIG a bien failli perdre la victoire qui lui tendait les bras. Quelques maladresses, des pertes de balle, une fébrilité qui empêche de scorer, Vincent Collet a vu l'avantage de sa formation fondre comme neige au soleil dans cette ambiance si chaude. A 56 secondes de la fin du match, un lancer franc de Trent Lockett replaçait l'équipe italienne à -6 (77-71), soit avec un petit orteil en finale. Mais Mardy Collins, très précieux dans cette soirée (il a fini à 20pts, 5rbds et 7 passes), rentrait son shoot pour remettre son équipe en finale (79-71), aussitôt repris par un Dominique Sutton auteur d'un rebond offensif et du panier à 19 secondes (79-73).
Duport fait la différence, Beaubois conclut
Un panier de Fofana (82-73), qui inscrivait son 13e point dans ce match, replaçait Strasbourg en finale, Forray redonnait la qualification à Trente (82-75), avant que Duport ne rentre un 3pts qui pouvait être déterminant (85-75) à 13 secondes du buzzer, rentrant son 20e point personnel (avec 7rbds ). Mais Julian Wright rentrait lui-aussi un panier longue distance à 5 secondes. Sur la ligne des lancers-francs, Rodrigue Beaubois en rentrait un sur deux (86-78). Le dernier panier pour un succès étriqué, arraché dans la douleur mais qui ne fait qu'augmenter le bonheur des Alsaciens.
Les joueurs de Vincent Collet restent donc sur le chemin d'un retour en EuroLeague, puisque le vainqueur de l'EuroCoupe gagne son ticket pour la principale coupe d'Europe. Pour y parvenir, ils devront faire mieux que Chalon, battu en 2011 par le Maroussi d'Athènes en finale. Les deux petits points de plus sur les deux matches sont, ce mercredi soir, suffisants pour un bonheur immense.
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Réactions
Vincent Collet, entraîneur de Strasbourg: "Pour moi, c'est un grand moment. Il faudrait presque que nous jouions tous les matches à l'extérieur. J'espère que l'on saura mieux appréhender le rendez-vous à domicile en finale. Si on veut avoir une chance, il faudra être bons les deux fois (...) Il n'y avait pas d'écart à la mi-temps à cause des rebonds offensifs. Il fallait se révolter au rebond. Il y en a eu moins de leur part en seconde mi-temps. Malgré leur énorme pression défensive, on a continué à trouver des solutions, à mettre du rythme. On s'est appuyé sur un Mardy (Collins) exceptionnel. D'autres joueurs sont sortis de leur boîte, comme Romain Duport, Louis Campbell ou Rodrigue (Beaubois), qui met deux ou trois paniers qui les enfoncent. (Trente) c'est une équipe qui a du coeur et ne lâche rien. Il fallait surtout continuer à jouer et à être agressifs. On a été portés par des performances de haut vol, à l'inverse de la semaine dernière."
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