Strasbourg à deux pas d'un premier sacre européen
Pour évaluer l'ampleur du phénomène, un seul chiffre suffit : 20 000. C'est le nombre de demandes de places qu'a reçu le club strasbourgeois pour la finale. Sachant que le Rhenus peut contenir un peu plus de 6 000 personnes, les déçus sont nombreux du côté de l'Alsace.
Dans une salle tout acquise à leur cause - 100 places seulement sont réservées aux supporters du Galatasaray -, les joueurs de Vincent Collet devront réaliser un bon match aller avant de se rendre à Istanbul mercredi pour le match retour où 12 000 supporters leur promettent l'enfer. "On n'aura pas besoin d'exploits personnels, en tout cas pas lors de ce premier match. Il faut jouer vraiment serré. Chaque erreur va se payer cash donc on devra tout faire pour les éviter et espérer être dans un grand jour d'adresse pour finir ce travail. Mais aussi défendre chaque position comme si notre vie en dépendait", a prédit Collet à l'AFP. Celui qui est aussi entraîneur de l'équipe de France n'a jamais remporté de titre européen en club malgré son palmarès impressionnant.
Assurer en défense
Comme leurs adversaires du soir, les Strasbourgeois ont dû cravacher pour atteindre la finale sur le parquet de Trente au début du mois. Et si l'obstacle qui se présente maintenant devant eux à de quoi impressionner, il n'est pas imbattable. L'ailier alsacien Jeremy Leloup semble avoir trouvé la solution comme il l'a dévoilé sur le site de l'Eurocoupe : "Pour battre Galatasaray nous devons bien défendre. Ils font très bien circuler la balle et ont de bonne individualités. Nous devons bouleverser leur plan de jeu et notamment leur jeu de passes. Nous devons trouver une manière de les empêcher de jouer leur jeu."
En cas de victoire finale, Strasbourg décrochera un ticket pour l'Euroligue et devra choisir entre cette compétition et la future "Ligue des champions" de la Fiba Europe. Mais avant d'y penser, il y a deux finales à jouer.
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