Nanterre et Strasbourg bien partis
Nanterre au bout du suspense
Nanterre a bien failli ne pas pouvoir se dépétrer d'un match qui se refusait à choisir son vainqueur. Comme souvent, et comme cela semble être la marque de fabrique de la JSF, les hommes de Donnadieu ont alterné le bon et le moins bon, en faisant tourner leurs scoreurs. Ils sont parvenus aux forceps à arracher la prolongation grâce à Will Daniels puis à s'imposer dans un dernier sursaut d'orgueil.
Mais une fois encore, les Franciliens ont joué avec le suspense....Ils ont d'abord laissé le SLUC prendre les devants, avant de réagir en lui infligeant un cinglant 19-2.... Puis ils se sont de nouveau relâchés, laissant revenir des Nancéiens, portés par Austin Nichols (21 pts) et Pope (15 pts) au relais, qui n'en demandaient pas tant. Les Lorrains croyaient même avoir plié le match puisqu'ils menaient 60-55 à 15 secondes de la fin. Mais Nanterre parvenait à décrocher cinq minutes supplémentaires (66-66). Cette prolongation assommait des Lorrains désabusés qui n'inscrivaient que deux points, et voyaient s'envoler une victoire qui leur tendait les bras.
Murphy guide Strasbourg
Après un premier quart temps plutôt débridé, dominé par des Strasbourgeois (25-19) beaucoup mieux entrés dans leurs systèmes, avec notamment un Kevin Murphy (20 pts), nouveau venu dans le championnat, qui a fait bonne figure, l’ASVEL a su resserrer la vis défensive pour rester dans le match. Avec Edwin Jackson, toujours très précieux, Villeurbanne est parvenu petit à petit à contrer les mouvements plus huilés d’une équipe alsacienne qui avait l’avantage d’avoir déjà joué quatre jours plus tôt et de se sentir mieux dans son collectif, dans un deuxième quart beaucoup plus défensif, marqué par un nombre conséquent de ballons perdus (43-36 en faveur de Strasbourg à la pause).
L’imprécision, le manque de rigueur, de concentration et d’attention, défauts propres aux débuts de saison, émaillaient davantage encore une deuxième période placée sous le signe des intentions, lesquelles étaient souvent entachées par des difficultés à se trouver de part et d’autres. Le déchet offensif n’empêchait pas la rencontre de tenir ses promesses, avec des relances échevelées, et une ASVEL qui reprenait confiance pour recoller à quatre longueurs à la fin du 3e quart. (59-55).
Les hommes de Pierre Vincent insistaient à l’intérieur alors que la SIG devenait un peu plus brouillonne, à l’image d’un Alexis Ajinça hors sujet (4 pts seulement), mais sans céder encore tout à fait. La fin de match très enlevée laissait des positions ouvertes des deux côtés, et le revenant Mario Keselj (15 pts) remettaient Villeurbanne sur de bons rails. L’ASVEL repassait devant dans un final très indécis, mais perdait deux possessions importantes et laissait échapper la victoire (86-82).
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