Limoges hausse le ton
Le "classique" du championnat de France a perdu un peu de sa superbe depuis que les deux clubs ont disparu du haut du panier. Reste la passion qui anime chacune de ces rencontres. A Pau, on avait briefé les nouveaux sur l'enjeu que suscite un tel match. Ils avaient bien retenu la leçon en infligeant un 8-0 d'entrée. Le CSP n'avait pas prévu de séance vidéo sur l'histoire de cette rivalité mais a très vite rectifié le tir. Le temps de serrer la défense et de mettre Green en condition pour refroidir l'ambiance du Palais des Sports (21-22, 10e). L'Elan souffrait à l'image de son meneur Thompson, touché à la cheville sur une mauvaise réception mais qui serrait les dents pour continuer. Tour à tour pris d'apathie offensive, les deux équipes ne se lâchaient pas. Des mauvais choix en attaque, des fautes offensives. Des coups à l'ancienne qui faisaient surtout le jeu des Béarnais. 38-38 à la pause, le choc tenait ses promesses.
Petit à petit, la supériorité du CSP se manifestait avec un Alex Acker retrouvé dans le 3e quart-temps. Avec un banc bien plus fourni, le 2e de Pro A faisait logiquement la course en tête. Mais Pau ne lâchait rien. Un match face à Limoges ne se perd pas en Béarn. Ou alors les armes à la main. Jamais les Verts n'arriveront à tuer le match. Green (20 pts et 9 passes décisives) donnait un avantage conséquent au CSP (64-72 35e) mais une nouvelle fois l'Elan revenait au contact avec un 7-0 en 1'20'' (81-82). Le money-time était brûlant avec des pertes de balles de part et d'autre. Finalement, c'est Adrien Moerman, sur un tir à 3 pts au bout de la possession, qui pliait le match (81-85). Mené d'un point avant ce tir, Pau n'avait pas fait faute et pouvait s'en mordre les doigts. Avec trois secondes à jouer, Pau n'avait plus aucune chance de revenir. Le classique était perdu. Limoges avait lui gagné un choc et une nouvelle carte de visite dans ce championnat.
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