Pays-Bas-France Féminines - Héléna Ciak, le rêve de l’intérieure
La “Braqueuse“ de Bourges perd rarement son sourire. Du haut de son 1,97 mètre (son papa Piotr, d’origine polonaise, mesure, lui, 2,18 mètres !), la Nordiste – elle est née à Dunkerque en décembre 1989 – l’est d’autant plus que cette équipe de France brille sur tous les parquets. Finaliste du dernier Euro, en juin dernier à Budapest, contre la Serbie (68-76), les joueuses tricolores ont encore réalisé, avec cette médaille d’argent, une superbe épopée. Cette adepte du basket 3x3, dont elle fut également vice-reine aux Mondiaux en 2012, n’a pas encore un grade élevé chez les “Guerrières“. Mais, au fil des mois, la Berruyère s’impose de plus en plus à son poste d’intérieure. Ce mercredi soir, du haut de ses 35 sélections, Héléna Ciak aura un rôle essentiel, aux côtés des taulières, Céline Dumerc et Endy Myem.
Gentille Organisatrice
« Faire partie de ces “Guerrières“, un surnom qui nous va bien, a changé ma vie. Ça donne à ta carrière une nouvelle dimension. Je rêve d’en être chaque saison… » Outre son influence grandissante sur le terrain, la Ch’ti, impressionnante avec son 46 fillette, baskets aux pieds, est la G.O. du groupe. Lors du dernier Euro en Hongrie, la “pivot“ tricolore s’est décarcassée pour organiser les anniversaires de ses coéquipières, Sandrine Gruda, Diandra Tchatchouang et Ana-Maria Cata-Chitiga. Le 15 décembre prochain, ce sera son tour de souffler vingt-six bougies sur son gâteau.
Une préparation entre les cordes
Privée de compétition en début de saison, en raison d’une blessure à la cheville droite, elle a trépigné sept longues semaines avant de retourner sous le panier. Pour peaufiner sa préparation, avant un automne crucial, tant en sélection qu’avec son club Bourges, Héléna a maintenu sa condition physique en enfilant… les gants de boxe ! Une bonne manière d’appréhender les coups et de gagner en vivacité en dehors du ring.
Avec d’excellentes références chiffrées dans la raquette, Héléna Ciak poursuit son petit bonhomme de chemin, sans toutefois trop s’arrêter sur ces données : « Je ne prête pas particulièrement attention aux statistiques, j’essaie juste d’apporter au maximum à l’équipe. Je me suis sentie épanouie cette année, j’ai énormément appris tous les jours aux entraînements et en matches, si cela aide le groupe, tant mieux ! » Avec, en point de mire dans huit mois, les Jeux Olympiques de Rio. « C’est le rêve de tout sportif. Si j’ai la chance de participer aux JO de 2016, tout cela deviendra réalité… » La tour de contrôle des Bleues est prête pour le décollage.
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