Tony Parker déçu et réaliste après l'élimination face à OKC
Tony Parker et encore plus Boris Diaw - qui n'a pas joué ce sixième match - ont eu un rôle limité cette saison dans la rotation des Spurs. Auteur de 6 points et 3 passes décisives, le meneur français, qui n'a pas joué les 19 dernières minutes de la rencontre, a fait le bilan d'une saison terminée en demi-finale de conférence Ouest. "Oklahoma City a fait du bon boulot, il faut le reconnaître : ils ont été très bons en défense et ont réussi des shoots difficiles. Plus ils marquaient, plus ils prenaient confiance, c'est vite devenu difficile pour nous", a-t-il déclaré. Une défaite nette et sans bavure qui ne fera pas oublier que les Spurs étaient sans doute les favoris avant cette demie. Le large succès lors du match 1 (124-92) laissait d'ailleurs présager d'une qualification tranquille des Texans.
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Le précédent 2012
Mais, malgré une saison régulière historique pour les Spurs, la meilleure de leur histoire (67 victoires, 15 défaites) et cette victoire initiale, ils sont tombés. Eliminés par un duo Durant-Westbrook au sommet de son art. "C'est le basket (...) On n'a pas d'excuses, bien sûr je veux être champion chaque année, mais Oklahoma City était meilleur, tout le crédit doit leur en revenir. On a pourtant réussi une super saison régulière, mais cela n'a pas fonctionné pour nous" en play-offs, a souligné Parker. "Plus rien ne m'étonne dans le basket depuis ce qu'il s'est passé en 2012", a-t-il assuré. "Je n'essaie plus de comprendre, tout peut arriver en NBA: en 2012, on avait gagné 20 matches de suite et on avait remporté nos deux premières séries 4 à 0, on jouait magnifiquement bien, mais on a perdu quatre matches de suite pour être éliminé par Oklahoma City" en finale de conférence, a rappelé "TP".
Quel avenir pour le "Big Three"?
Deux ans après leur titre remporté de manière flamboyante contre Miami, les Spurs restent sur deux déceptions en playoffs : une élimination au premier tour contre les Clippers et celle-ci en demi-finale de conférence. A 33 ans, Tony Parker a encore un peu de temps devant lui et se rend compte du chemin parcouru. "Mais j'ai déjà eu beaucoup de chances dans ma carrière, j'ai gagné quatre titres NBA", a-t-il rappelé. Mais pour ses deux compères du "Big Three", Tim Duncan et Manu Ginobili, la question se pose. "Chaque fin de saison depuis sept ans, on me pose la question", a-t-il souri, "il faut attendre et voir ce qui va se passer cet été", a conclu l'international français.
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