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NBA finals : Golden State-Cleveland, une affiche pleine de duels

La finale NBA 2016 entre le champion en titre et meilleure équipe de la saison régulière, Golden State, et Cleveland, meilleure équipe de l'Est, oppose à partir de ce jeudi soir deux des meilleurs joueurs de la planète, ceux qui vendent le plus de maillots, mais aussi deux entraîneurs de la nouvelle génération et des lieutenants au rôle crucial.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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LeBron James et Stephen Curry, les stars de Cleveland et de Golden State (EZRA SHAW / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Curry/James, duel de stars

Ils sont tous deux nés à Akron, dans l'Ohio, collectionnent les trophées de meilleur joueur de NBA (MVP) et sont les stars incontestées de leur équipe respective. La ressemblance s'arrête là: le fluet (1,91 m, 86 kg) Stephen Curry, surnommé "Baby Face" (littéralement visage d'ange), déroute ses adversaires avec ses dribbles diaboliques et les achève avec des tirs à trois points insolents quand LeBron James renverse tout sur son passage avec son physique de costaud (2,03 m, 113 kg) et son mental inoxydable. A 31 ans, "King James" va disputer sa sixième finale de suite, une première pour un joueur NBA depuis cinquante ans, et espère offrir à Cleveland le premier titre de son histoire. A l'entendre, le double champion NBA (2012 et 2013 avec Miami) et quadruple MVP aborde ce duel comme jamais peut-être il a abordé une finale: "Je me sens fort", a-t-il lâché.

Curry, 28 ans, a fini meilleur marqueur de la saison régulière avec 30,2 points par match et a décroché un deuxième trophée de MVP consécutif. Mais les play-offs ont mal débuté pour le meneur de Golden State: il s'est d'abord blessé à une cheville, puis à un genou et n'a retrouvé son meilleur niveau que lors des deux derniers matches de la finale de conférence Ouest contre Oklahoma City. Les deux hommes vont se battre pour le titre honorifique de meilleur basketteur de la planète, même si l'essentiel est ailleurs pour Curry. "Ce n'est pas pour cela que je joue au basket, je ne veux pas être le visage de la NBA ou ceci ou cela ou détrôner LeBron James ou je ne sais quoi encore. Ce qui m'intéresse, c'est de gagner des bagues (de champion NBA ), c'est là que la conversation s'arrête pour moi".

Thompson-Green/Love-Irving, duel de lieutenants

Ils sont dans l'ombre de Stephen Curry et de LeBron James, mais Klay Thompson et Draymond Green pour Golden State et Kevin Love et Kyrie Irving pour Cleveland ont sans doute les clefs de cette finale 2016. Thompson a sauvé les Warriors contre le Thunder avec 41 points, dont onze paniers primés, nouveau record NBA , lors du match N.6 (108-101) et affiche une réussite impressionnante de 45% à trois points depuis le début des play-offs.

Green a souffert face aux intérieurs d'Oklahoma City, Steven Adams et Serge Ibaka, au tour précédent, mais l'ailier fort de Golden State est l'âme de cette équipe: "Quand on était mené 3-1 par OKC, il a été le premier à dire qu'il ne fallait pas paniquer, qu'on était une équipe sans équivalent", a confié Curry. Love et Irving étaient les grands absents de la finale 2015: le premier s'était blessé à une épaule lors du 1er tour des play-offs et le second s'était fracturé le genou gauche lors du match N.1. Ils abordent cette fois cette finale 2016 en pleine confiance et en pleine forme (24,3 pts par match pour Irving, 17,3 pts et 9,6 rbds pour Love): "C'est la grande différence avec 2015", a rappelé James.

Kerr/Lue, duel d'entraîneurs

Ils ont pour point commun de ne pas avoir débuté la saison: Kerr, parce qu'il se remettait de deux opérations douloureuses au dos, Lue parce qu'il était l'adjoint de David Blatt, avant de recevoir les pleins pouvoirs en février. Sous la direction de Lue, les Cavaliers ont fini à la première place de la conférence Est et ont débuté les play-offs avec une impressionnante et rare série de dix victoires de suite. L'ancien joueur des Lakers, Atlanta et Houston, âgé de 38 ans, a notamment accéléré le jeu des Cavaliers et n'hésite pas à contredire sa star LeBron James, ce que Blatt, sans aucune expérience en NBA , n'osait faire. Kerr, ancien coéquipier de Michael Jordan, a repris les rênes de son équipe à plein temps en février et a terminé la saison régulière avec un bilan-record de 73 victoires en 82 matches et un deuxième titre consécutif de meilleur entraîneur de NBA .

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