La saison NBA de A à Z
A comme Agents Libres.
La saison n’a pas encore commencé que certains jettent déjà un œil envieux sur l’été prochain. En 2014, LeBron James, Kobe Bryant, et Carmelo Anthony, trois des meilleurs marqueurs de la Ligue seront sur le marché. De quoi alimenter bon nombre de rumeurs d’ici là.
B comme Brooklyn.
La nouvelle terreur de la côte Est. Les Knicks ont désormais un voisin encombrant. En recrutant du côté de Boston, Kevin Garnett et Paul Pierce, les Nets ont frappé fort. L’ex duo des Celtics est accompagné de Jason Terry et d’Andrei Kirililenko. Une belle armada pour faire tomber le Heat.
C comme Chicago.
Les Bulls abordent cette nouvelle saison plein d’espoir. En effet, sans leur maître à jouer Derrick Rose, ils ont atteint les demi-finales de conférence, sortis par les futurs vainqueurs Miami (4-1). Avec le retour du MVP 2011, l’équipe de Tim Thibodeau aborde cette nouvelle saison pleine d’ambitions.
D comme Draft.
Pas un grand cru cette draft 2013. La position de numéro 1 est revenue à Anthony Bennett, l’ailier fort de l’UNLV, qui a atterri à Cleveland. Le podium est complété par l’arrière Victor Odalipo qui a signé à Orlando et l’ailier Otto Porter qui s’est engagé à Washington. Trois Français ont été drafté : Rudy Gobert (27e à Denver puis Utah), Jean-Charles Livio (28e aux Spurs) et Joffrey Lauvergne (55e à Memphis puis Denver). Seul le premier jouera dès cette saison en NBA.
E comme East.
L’année dernière Indiana avait créé la surprise en poussant au match 7 les stars de Miami. Le symbole d’une concurrence et d’une adversité accrues pour le Heat à l’Est. Avec Chicago refleuri (retour de Rose) et la dream team des Nets, la suprématie à l’Est va être disputée.
F comme Français.
Ils seront 10 cette saison à fouler les parquets NBA. Dans le sillage du premier d’entre eux, Tony Parker, ils vont devoir jouer des coudes. Joakim Noah (Bulls), Boris Diaw, Nando de Colo (Spurs), Nicolas Batum (Portland), Ronny Turiaf (Minnesota), Ian Mahinmi (Indiana), Evan Fournier (Denver), Kévin Séraphin (Washington) voit donc débarquer le petit dernier Rudy Gobert (Utah)
G comme Gobert.
Rudy Gobert, 21 ans, est donc le dernier tricolore à atterrir outre-Atlantique. Drafté par Denver puis envoyé au Jazz (27e position), l’ancien choletais a montré de belles choses en pré-saison. D’abord contre les Clippers (12 rebonds et 5 contres) puis face au Lakers (16 points, 9 rebonds, 3 contres). Son envergure, ses qualités de déplacement et son shoot ont convaincu son coach Tyrone Corbin de lui donner du temps de jeu : "Il est intelligent dans le jeu et a de bonnes mains. Il faut qu'il s'épaississe mais s'il peut nous aider on le fera rentrer".
H comme Howard.
Dwight Howard a décidé de changer d’air. Après une saison bien loin de ses attentes sous le soleil de L.A., passé dans l’ombre de Bryant, le pivot américain espère rebondir du côté de Houston. Un choix habile dans une équipe où les pivots ont laissé des traces (Olajuwon, Ming). Avec James Harden, Chandler Parsons, Jeremy Lin et Howard en dernier étage de la fusée, les Rockets sont armés pour lutter à l’Ouest.
I comme Ivresse.
Cet été, la NBA s’est mis en évidence autrement que sur le terrain. Dans la rubrique faits divers. Ainsi Jason Kidd, Mike Budenholzer, Devin Ebanks (Dallas) ont tous été pris en état d’ivresse. Le nouvel entraîneur de Brooklyn manquera ainsi les deux premiers matches de son équipe, tout comme l’ailier-fort de Dallas. Budenholzer, nouveau coach des Hawks, lui n’a pas été suspendu, mais pour les trois hommes, la saison démarre bien.
J comme James.
LeBron James est le meilleur joueur de la planète depuis deux saisons. Il a mené Miami deux années de suite. Cette année, il va poursuivre sa quête de distinctions et de titres. Un cinquième titre de MVP lui permettrait d’égaler Jordan et Russell. Il ne serait plus qu’à une longueur d’Abdul-Jabbar, le recordman.
K comme Karl.
On peut être le meilleur coach de l’année précédente et ne trouver aucun banc pour exercer. C’est la mésaventure qu’est en train de vivre George Karl. Celui qui avait mené les Nuggets au 3e rang à l’Ouest en saison régulière n’a pas survécu à l’élimination au premier tour contre les Warriors. En attendant une équipe, il a signé chez… ESPN.
L comme Losers.
Pour certaines équipes, la saison va être longue. Très longue. Denver, pourtant 3e franchise à l’Ouest la saison dernière, a coulé après son élimination au 1er tour. Les Nuggets ont perdu leur coach (George Karl) et leur star (Andre Iguodala). Les Celtics, eux, ont fait table rase du passé après les départs de Garnett et Pierce. L’heure est à la reconstruction. Enfin le Jazz d’Utah a vu ses meilleurs éléments (Millsap et Jefferson) quitter le navire. Du côté des Sixers et de Phoenix, on risque de s’ennuyer ferme en attendant mai.
M comme Merci et au revoir.
Cette saison sera la dernière des Bobcats. Dix ans d’existence et une seule participation aux playoffs pour une équipe que personne ne va regretter. La franchise du président Jordan va rentrer à la maison et redevenir les Hornets. Avec avant de partir, une dernière saison galère ?
N comme Nouveautés.
Ca a beaucoup bougé sur les bancs. Pas moins de neuf coachs vont faire leur début au bord du terrain. Parmi eux des anciens joueurs comme Jason Kidd (Brooklyn Nets), Jeff Hornacek (Phoenix Suns), Brian Shaw (Denver Nuggets) ou Maurice Cheeks (Detroit Pistons), mais aussi des adjoints promus Steve Clifford (Charlotte Bobcats), David Joerger (Memphis Grizzlies), Mike Malone (Sacramento Kings) ou Mike Budenholzer (Atlanta Hawks). Brad Stevens (Boston Celtics) lui vient du monde universitaire (Butler).
O comme Odom.
Lamar Odom, double champion NBA avec les Lakers (2009, 2010) ne sait toujours pas où il jouera la saison prochaine. Mais entre ses problèmes avec la drogue, ses déboires sentimentaux et son souci avec l’alcool, la carrière de l’ailier-fort s’écrit en pointillés.
P comme Prokhorov.
Le propriétaire russe Mikhail Prokhorov des Brooklyn Nets rêve d’un titre NBA. Arrivé à la tête de l’autre franchise de New York en 2010, le milliardaire s’est donné les moyens de ses ambitions cette année en s’offrant un recrutement cinq étoiles (Garnett, Pierce, Terry). Avec 14 milliards de dollars (source Forbes) issus du nickel, le 69e homme le plus riche du monde en avait largement les moyens.
Q comme Quand.
C’est la question que doit se poser Kobe Bryant à qui il ne manque que 675 points pour dépasser Michael Jordan et devenir le troisième meilleur marqueur de l’histoire. Une broutille pour le Black Mamba qui va tout de même devoir revenir de sa blessure au tendon d’Achille. Et à quel niveau ?
R comme Retour.
Outre Kobe, ils seront plusieurs à faire leur retour sur les parquets cet saison après des blessures longue durée. Russell Westbrook (Thunder), Danny Granger (Indiana), Rajon Rondo (Boston), Greg Oden (Miami) et Derrick Rose (Chicago) seront attendus. Le MVP 2011, étincelant en pré-saison, semble déjà prêt à en découdre.
S comme Stern.
En février prochain, une page va se tourner en NBA. Celle de David Stern, le commissaire de la Ligue depuis 1984. Trente ans durant laquelle il a relevé une Ligue moribonde en proie au racisme et aux problèmes de drogue à ses débuts pour en faire la vitrine alléchante et luxueuse du basket-ball. Il partira le 1er février au profit de son actuel commissaire adjoint Adam Silver.
T comme "Three Peat".
Miami rêve d’imiter les Lakers et les Bulls, seules équipes à avoir conserver leur couronne une troisième année de suite. Les "Tres Amigos" de Floride (James, Bosh et Wade) en ont les moyens.
U comme Un.
La draft 2014 est encore loin mais on sait déjà qu’elle fera du bruit. Pourquoi? Parce qu’Andrew Wiggins. Ce Canadien de 18 ans est considéré comme le future numéro 1 de la draft que toutes les franchises rêvent d’accueillir. Non éligilible cette année, il le sera en 2014. Les scouts auront le temps de l’observer à l’université puisqu’il a signé chez les Jayhawks du Kansas.
V comme Vogel.
Indiana a trouvé son magicien. Frank Vogel, 40 ans, en poste depuis 2011 chez les Pacers, a bien failli mener une troupe jeune en finale la saison dernière poussant le future champion, Miami, à un septième match. Dans la lignée du duo George-Hibbert et avec le retour de Granger, Vogel a un matériel de premier choix pour faire mieux.
W comme West.
Si la conference Est s’annonce relevée, la conférence West, elle, va sentir le souffre. Avec les Spurs, le Thunder, Golden State, demi-finaliste la saison dernière, en attendant de voir ce que va donner Houston, quatre équipes peuvent se hisser en finale NBA.
X comme XXL.
La NBA a bien fait les choses puisque pour cette première journée de cette 66e saison, elle a déjà prévu deux chocs qui pourraient faire du bruit et des dégâts. Miami, le tenant du titre, contre Chicago et son célèbre revenant, Derrick Rose à l’Est et le derby de Los Angeles entre les Lakers et les Clippers. Du lourd d’entrée.
Y comme Yannis (ou Giannis) Antetokounmpo.
Le nom le plus imprononçable de cette draft 2013. Ce Grec d’origine nigériane de 18 ans est la curiosité de la saison NBA. Surnommé « G-BO » par les fans des Bucks qui l’ont drafté en 15e position, cet ailier pourrait faire sensation du côté de Milwaukee où son envergure et ses mains de géant ont secoué la pré-saison.
Z comme Zéro.
Kobe Bryant en a 5 titres, Dwayne Wade 3, LeBron James 2, Dirk Nowitzki 1… Mais ils sont plusieurs grands joueurs à ne pas avoir eu droit aux honneurs et à la joie d’un titre NBA. Pour Steve Nash, Chris Paul, Dwight Howard, Carmelo Anthony ou encore Kevin Durant, cette saison est peut-être la bonne. La chasse au Heat est ouverte.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.