Frank Ntilikina : "La Draft NBA n'est qu'une étape"
Comment vivez-vous cette semaine un peu folle, entre finale de ProA et Draft NBA ?
Frank Ntilikina : "Franchement ça va. J'ai l'aide de ma famille qui est ici. Je prends juste les choses étape par étape. Je profite de la Draft. Je vois comment ça va se passer et en même temps, je reste aussi concentré sur le plan de jeu qu'on va mettre en place pour le match de Chalon. Il faut juste ne pas se stresser, se relaxer, se préparer pour les événements à venir. Ce n'est pas une pression. C'est une vraie opportunité d'être ici. C'est la Draft NBA. C'est une étape vers là où je veux aller dans ma carrière. Le +Game 5+, c'est avoir un titre. C'est l'objectif d'un joueur. C'est pour ça qu'on joue. Pour moi, il n'y a pas de questions à se poser. Il faut juste jouer. C'est ce qu'il y a de plus important".
Les Knicks apparaissent comme la destination la plus probable pour vous. Vous voyez-vous à New York? Avez-vous rencontré des dirigeants depuis votre arrivée ici?
FN : "C'est un des meilleurs endroits au monde. Le jeu qu'on pratique à Strasbourg est un peu similaire à l'attaque en triangle (mise en place par le président du club Phil Jackson, ndlr). Je pense qu'il n'y aura pas de souci pour moi pour m'adapter à ce jeu-là. (...) L'intensité de tous les médias sera différente, mais ça fera partie du job et je ferai attention à rester concentré sur le terrain. J'ai rencontré Phil Jackson. Il m'a posé des questions sur ma personnalité. J'ai rencontré aussi le +General Manager+ des Mavs (Dallas Mavericks, ndlr). Le plus important, pour moi, c'est d'atterrir dans une bonne équipe, où je pourrai progresser en tant que joueur".
Vous êtes une attraction depuis plusieurs années, l'objet d'une intense attention médiatique. Comment y faites-vous face?
FN : J'essaye de rester concentré sur le principal, ce que je peux faire sur le terrain, mon niveau, m'entraîner. Tout ce qui est dit sur moi, je ne peux pas le contrôler. Je veux me satisfaire moi-même, satisfaire ma famille, mes proches. (...) Ma famille vient de loin. C'est ce qui nous a un petit peu permis d'arriver là où on est, de ne jamais oublier d'où on vient, de travailler dur. Rien n'est donné. C'est vrai que, parfois, on ressent les attentes qu'il y a autour, mais on essaye de rester dans notre bulle".
Propos recueillis par Thomas URBAIN
VIDEO : La folle semaine de Ntilikina
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